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notes et corrections

gné. Il est tout naturel d’admettre que cette source ait alimenté le port et la partie basse de la vieille ville d’Aleth.

Il ne faut pas confondre cette fontaine avec le célèbre puits gallo-romain d’Aleth, que cette chanson même fait appeler encore aujourd’hui Puits des Sarrazins. Ce dernier était au centre de la Cité et non au dehors. On le trouve maintenant au bas des glacis du fort. Sa communication avec le précédent est, quoi qu’on en ait dit, absolument chimérique.

Ces traditions ne sont pas demeurées dans le pur domaine de l’archéologie. Elles ont été l’origine de ces conduites d’eau sous la mer que la ville de Saint-Malo a créées dès les premiers temps de son histoire. Le même d’Argentré les signalait avec admiration : « Ils ont, nous dit-il, des eaues par fontaines conduictes par canaux de terre qui vont jusques en la ville depuis un demy quart de lieue hors d’icelle. » Histoire de Bretagne, fo 60.

V. 2080. — Beauté, ms. bauté.

V. 2082. — S’il eüst, ms. se il eust.

V. 2088. — Alexandrin sans césure.

V. 2091. — Lour, mes. lours.

V. 2099. — Incomplet ; deux pieds manquent ; addition douteuse : ay [de nous] moult, etc. — Pitié, faute du scribe, pour pité. V. note de la laisse iv.

V. 2101. — Rendre[z] vous la cité. — Les habitudes du ms. permettent d’interpréter comme nous l’avons fait, Cf. 2131, etc. ; ou : rendré vous la cité, Reddere habeo vobis illam civitatem, Cf. 1442, 1482, etc. ; ou encore : rendre vuil... sans qu’aucune de ces leçons soit certaine.

V. 2102 et 2105. — S’est, ms. c’est.

V. 2112. — Te don, ms. te dont (1re p. ind. pr.).

V. 2113. — Incomplet.