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notes et corrections

V. 1859. — Veut, ms. veust.

V. 1864-5. — Lacune évidente. Les vers se suivent dans le ms. sans aucune interruption. Il ne manque probablement qu’un seul vers.

V. 1870-1. — Auraient. — Trois syllabes à compter.

V. 1872. — Ysnellement ont les chevalx hurté. Après ce vers, Le copiste a écrit par inadvertance une première fois :

De maintenent sont cilz de l’ost levé ;


il répète ce vers plus bas, à sa véritable place, après le v. 1875.

V. 1882. — Ms. A prime vous soient que ly lutré. Ce vers interpolé est passé dans le ms. de Ste-G. La copie de La Landelle traduit : « Approchons nous, soient approchés nos trefs. »

Quely, du p. p. de colligere, ramasser, lever. Cf. cueillir, employé dans ce sens (Littré, Hist. xiiie.) Dans Gaufrey, v. 1338 : ont trés tentes et paveillons cueillis.

V. 1884. — S’est, ms. c’est. — Même corr. v. 1888.

V. 1886. — Ysnellement, lire : ysnel[le]ment. — S’estoit, ms. c’estoit.

V. 1892. — Fi[s]t, ms. fit. Cf. v. 1894.

V. 1893. — Oriflambe, ms. orifamble.

V. 1896. — Ung, ms. ugn.

V. 1900. — La croix de Saint-Servan.

L’église de Saint-Servan est dédiée aujourd’hui à saint Servais, évêque de Tongres au IVe siècle, au préjudice de son véritable patron, saint Servan, apôtre des îles Orcades. La légende de ce dernier saint ne rappelle pas, au moins dans les Bollandistes (1er juillet), celle que Charlemagne développe plus loin. Mais les Acta sanctorum font mention, d’après Usserius, d’une vie apocryphe dont les riches détails offrent des traits analogues à ceux de la nôtre. Il s’agit d’un autre saint Servan natione Israeliti-