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notes et corrections

V. 1809. — S’est, ms. c’est.

V. 1817-18. — Rapprocher des v. 1325-26 d’Aliscans.

V. 1824. — Posté, ms. porté.

V. 1828. — Que il, ms. qu’il.

V. 1829. — Ms. plussieurs gens dist que illec fut desvié.

Que faut-il entendre par ces « plusieurs gens » ? Cette expression désigne-t-elle, comme l’Histoire littéraire l’a cru, l’auteur de l’ancienne version du poème ? Il aurait fait périr Naimes en cet endroit, tandis que le réviseur nous l’aurait ressuscité. Est-ce probable, en présence du rôle de Naimes dans la suite du récit ? On ne peut, sans détruire le corps même de la chanson, y faire abstraction du personnage de Naimes. Nous croyons à une simple tournure de style destinée à amener une de ces citations par lesquelles les trouvères aimaient à prouver leurs belles connaissances. Celle-ci est empruntée à Aspremont, chanson des plus anciennes, que l’auteur même a très bien pu connaître.

V. 1830. — Ce dist l’auctorité. Même renvoi dans Aliscans, v. 1081, etc. — V. N. « Auctorité la plus grande, vox populi. » — Ici cette autorité est plutôt celle de la chanson d’Aspremont.

V. 1831. — Ains vesquit longuement.

Lire : Ains vesquit puys longuement par aé.

V. 1834. — L’oultrecuidé, ms. le oultrecuidé. — Eaulment, vraie forme du nom : Eaulmont.

V. 1835. — Que il, ms. qu’il.

V. 1836. — Valenté, ms. valencé.

V. 1843. — Verté, ms. verité,

V. 1844. — Et y conquist Valentin, sous entendu : Roland.

V. 1845. — Durendal, ms. Durondal. — Niellé, ms. nieellé ; un pied de trop.