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notes et corrections

V. 1350. — Deux pieds manquent. Sour, lire : sous, ms. sours.

V. 1365. — Juqu’au tiers, ms. jugues au.

V. 1367. — Ly roys, ms. le roys.

V. 1374. — S’est, ms. c’est.

V. 1378. — Peiles, ms. perles.

V. 1382. — Cerff, ms. serff.

V. 1384. — Et boguerastre, N. F. : « Ce sont breuvages. »

V. 1391. — La mer retrait et vaït en son chané. Sens : La mer se retire et se dirige vers son lit ; c’est-à-dire commence à baisser. Mais le mouvement du jusant est si rapide qu’il laisse à sec la flotte des païens.

V. 1395. — Rivé, ms. rové.

V. 1403. — Les [barges] prennent, ms. les brancs ; poesté, ms. posté.

V. 1408. — Biseul. V. N. « Biseul près Solidor. »

V. 1413. — Ariché. N. F. « pour : enrichi. »

V. 1417. — Que il en a, ms. quil.

V. 1421. — Alexandrin.

Folio 26. — On lit au haut de ce folio : Narratio Cesembrii. (Écr. XVIe siècle). Le récit de la bataille de Césembre était regardé, à cette époque, comme le morceau capital de la chanson ; on appelait celle-ci le poème de Césembre. Les érudits s’évertuaient à trouver un rapport entre le nom de l’île et les faits relatés dans Aquin.

« Aiunt antiqui patres quod cum Carolus magnus insularem antiquam Civitatem obsideret, infidelesque ejus habitatores debellaret, occisa fuerunt ab ipsis ad duo christianorum millia et ab eo nomen loco impositum Cœssembria quod sonat membra sicca. » (De origine Seraphicae Religionis Fr. Gonzaga Romæ, 1587 ; in-fo ; chap. de Minoritico conventu Cœsembriensi, p. 891). Cette