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notes et corrections

vers 82 : « Guernon de Kerahes ». Fauchet rectifie : « guernon, poil de barbe. »

V. 86. — Servan Chateillon. V. N. : « Soul y dort. »

Chateillon. Lire : Chasteillon. — Servan s. d. mauvaise lecture du scribe pour Serain.

V. 88. — Serain le fist, ms. serain la fist.

Malgré la note qui précède, le petit château, Castillio, de sire Eyon, bâti par la sirène (serain) n’était peut-être pas, dans l’esprit du poète, la tour Solidor. Il appelle d’ordinaire cette forteresse Oregle ou la tour Aquin. D’un autre côté les anciens aveux du « bourg » même de Saint-Servan mentionnent, à l’opposite d’Aleth et de Solidor, un quartier dit de la Sirène. Ce seul nom, s’il existait déjà, a pu suffire à l’esprit ingénieux que nous avons signalé pour créer ce château, son histoire et son seigneur.

V. 91. — Agot y estoit. Ce vers est juste, contre l’apparence, y estoit ne faisant que deux syllabes. Id. V. 116, etc.

V. 95. — Alexandrin.

V. 100. — Qui estoit prodom. — Vers juste, qui s’élide ou se fond dans la syllabe suivante. Nous ne croyons pas nécessaire de remplacer cet i par une apostrophe, comme on le fait souvent. Cf. H. Capet, Anc. Poëtes, p. 260 ; note sur le v. 13.

Les vers où se présente ce cas, ainsi que celui du vers 91, sont fréquents dans Aquin ; il serait inutile de les relever de nouveau.

V. 103. — N. F. : « clamaison, plainte. »

V. 104. — Veït l’en, ms. voit l’en.

V. 109. — Obéisson, lecture douteuse.

V. 110. — D’Aiquin, ms. de Aiquin.

V. 122. — Vieille note : « Gardaine où est la mare Saint Colmans. » Cette précieuse annotation, qui fixe le