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introduction

Guibers d’Andrenas, f. 134.

Mort Aymeri de Narbonne, f. 149 ; un feuillet suivant est perdu ; la suite du poème reprend au f. 182 jusqu’au f. 207 ; il manque un feuillet pour compléter la chanson.

Aymeri de Narbonne, le Département des enfans Aymeri, et le Siège de Narbonne ne sont pas séparés entre eux, et ne forment pour ainsi dire qu’un seul poème sans qu’aucune miniature ni grande lettre ne les distingue du poème précédent. Il en est de même de la Mort Aymeri qui fait corps avec Guibert d’Andrenas. Cette circonstance est cause que la Mort Aymeri et le Siège de Narbonne n’avaient pas été jusqu’à présent signalés dans ce manuscrit.

D2. — On a récemment découvert dans une reliure à la Bibliothèque de Dusseldorf, deux fragments de parchemin ayant appartenu à un ms. de la Mort Aymeri écrit au xive siècle ; ils forment chacun la partie supérieure de deux feuillets, et donnent ainsi quatre fragments correspondants aux vers de notre édition 511-543, 580-612, 725-742, 772-791 ; nous avons pu consulter une photographie de ces fragments, grâce à l’obligeance de M. Stengel qui les a publiés dans la Zeitschrift fur romanische Philologie, 1882 p. 357, travail auquel nous renvoyons le lecteur.

Laissant de côté pour le moment le fragment de M. Stengel, les quatre mss. se classent en deux familles : A B forment un premier groupe et C et D l’autre. Cette division résulte des faits suivants :

A et B ont ensemble quelques passages omis dans