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introduction

effrayés, les bourgeois se rendent à merci. Estout enlève une barricade en la faisant incendier. Prouesses de Girard, de Roland (qui tue Gilarus), de Turpin, d’Oger, d’Olivier (qui tue Dardanus) ; Girard, blessé par Filidès est mis hors de combat (10192) ; Engelier entre dans le palais, où les Païens l’enferment avec 50 de ses soldats (10236). Filidès se rend à Engelier et fait ouvrir la porte ; Roland fait don de la ville à Olivier, qui cède ses droits à Filidès, dont le père avait été dépouillé par Marsile, à condition qu’il se convertisse (10332). La bannière de Charlemagne est arborée sur la tour du palais à côté de celle de Roland (10356) ; Girard est installé dans le palais et confié aux médecins (10405). Description de la salle, où est peinte l’histoire d’Alexandre le Grand (-10434). Arrivée en vue de la ville d’un corps d’armée des Païens conduit par Folquenor ; baptême de Filidès, qui est fait comte de Noble (-10499). Sortie et combat contre les troupes de Folquenor : touchante amitié de Folquenor pour son compagnon Landras, qui refuse de se séparer de lui (10603). Filidès tue Nobliant, fils de Gilarus, mais est grièvement blessé (-10659) ; Roland le confie à ses médecins (10665) et se lance dans la mêlée, où il tue Landras (-10787). Les Païens reçoivent un renfort conduit par Chalaste et Melias ; Melias est tué par Anseïs (10831), Chalaste par Estout (-10845), Folquenor par Olivier (-10873). Les chrétiens ont ville gagnée ; après quinze jours de repos, quand Girard est en état de remonter à cheval, Roland part pour rejoindre Charlemagne en laissant 1.000 chevaliers à Filidès (-10938).

11. — Apostrophe de l’auteur aux auditeurs : il annonce les événements qui vont suivre, la brutalité de Charlemagne vis-à-vis de son neveu, le départ de celui-ci pour l’Orient, les exploits qu’il y accomplit et son retour auprès de son oncle. L’auteur fait connaître sa patrie (Padoue), mais cache son nom ; il déclare qu’il a trouvé à Milan la chronique latine de Turpin (-10996).

12. — Retour de Roland : au camp désolation des Païens de Pampelune à la nouvelle de la prise de Noble ; colère de Charlemagne, qui ordonne à ses fidèles de tuer Roland quand il paraîtra. Entrevue de l’oncle et du neveu : Charlemagne frappe Roland au visage ; ce dernier, se souvenant de ce qu’il doit à son oncle, maîtrise sa colère, mais monte à cheval et disparaît (-11137).