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xv
i. — analyse du poème

tie générale est décidée et on en règle le détail (-8207). Les Français se préparent, de leur côté, à combattre ; nouvelles boutades d’Estout (-8328). Roland refuse le bâton de maréchal et déclare qu’il ne se charge que de son contingent personnel ; Charlemagne le confine à l’arrière-garde et assigne des rangs aux différents corps (-8345). Description de la bataille ; allusion à Vaubeton et à Val Betie (-8373). Prouesses des principaux guerriers français et païens. Ganelon est fait prisonnier ; Charlemagne le délivre et décide de la victoire (-8775). Isoré blessé se désole et fait des reproches à Falseron (-8825). Exploits de Falseron et de l’Augalie ; entrée en scène de Baligand. Exploits de Charlemagne ; les Païens prennent la fuite et rentrent précipitamment (-8975). Retour de l’espion Bernard : il décide Roland à partir pour Noble sans prévenir son oncle et en cachant à tous le but de son expédition. Tous les pairs et Oger le suivent ; on laisse un corps de 500 hommes pour garder l’oriflamme (-9034). Un Allemand, remarquant ce départ, s’écrie que Roland abandonne son oncle pour rentrer en France ; panique générale et débandade de l’armée ; colère de l’empereur, qui déclare qu’il fera pendre son neveu. Les Païens commencent un retour offensif, puis ils se retirent, craignant un piège : les Français rentrent dans les lices (-9295). Pour sauver les apparences, Charlemagne lance un détachement qui s’avance jusqu’aux portes de Pampelune ; les Païens font une nouvelle sortie ; après s’être tâtés, sans avantage marqué de part ni d’autre, les adversaires battent définitivement en retraite (-9409).

10. — Expédition de Roland à Noble. Bernard organise l’attaque et partage les 20.000 hommes en quatre détachements : le premier, sous Olivier, placé près de la porte Paris ; le deuxième, sous Oger et Turpin, près de la porte Clause ; le troisième, sous Girard et Estout, près de la porte Vals ; le quatrième, sous les ordres de Roland, près de la porte Lice (9410-9625). Olivier entre le premier dans la ville ; Oger y pénètre de son côté, ainsi que Girard et Estout du leur ; Bernard est tué devant la porte Lice ; Roland ne peut la forcer, mais entre par la porte Vals et, prenant à revers les défenseurs de la porte Lice, se rend maître de celle-ci (-9804). Sous le commandement de leur seigneur Gilarus et du sénéchal Dardanus, les Païens se fortifient sur la place et en défendent les abords ; Filidès fait front à Roland dans la grande rue, Dardanus à Olivier dans une rue plus étroite ; les soldats d’Estout se débandent pour piller, mais Roland les ramène à leur devoir (-9945), et il a recours au feu grégeois (-9953) ;