représenté, comme en français propre, pour c sibilant, mais on trouve aussi, comme en picard, ch (drechier 12057, dreche 12363, frichon 8118, 12869, froncher 12462, proeche 14130) et, comme en italien, ç, z (celebrançe 2, comanze 17, creançe 6, dotançe 16, Maganze 15, pesanze 13, sianze 18, etc.). Dans tiçon 4709, estiçon 13387, la graphie témoigne que le son sibilant n’est pas sonore comme dans le fr. tison, mais sourd comme dans l’ital. tizzone ; mais le t non appuyé donne normalement le son de s sonore, qui est assez souvent écrit par x conformément à l’usage de la Vénétie : covotixe 14441, desprixe 3420, finixon 11690, garantixe 14429, garixon 5218, justixe 1835, oraixon 11715, raixon 11670, raxon 8087, valerixe 4517, Venixe 14438. — Final en latin, ou devenu final en français, t peut disparaître, surtout en vue de la rime : acuel 1293, Antecris 2122, contramon 1182, derump 1296, envoi 930, garpis 3353, insis 2732, perdon 1441, plor 2824, pois 111, pon 2781, pris 440, promis 158, requis 555, serf 6374, son 1180, 2798, tramis 2119, Trivigan 2233, val 2707, vivan 2256.
D intervocalique est maintenu exceptionnellement dans adasté 7162, adorner 2701, benedie 2656, credans 410, judis 10111, predichier 3880, sudaire 10057, sudor 4453, traditor 12245. Appuyé, il devient n dans pernis 7721 (cf. ital. pernice). Devant i en hiatus, il est parfois rendu par c sibilant ou ç : muceil 3704, verguncer 11760. Devenu final en français, il peut disparaître, surtout en vue de la rime : don 201, mon 1765, 1978, etc., Raymon 1960, perſon 285, reon 1966.
Palatales. — C est traité d’une façon très variable. Initial ou appuyé devant a, conserve fréquemment,