dans trestoit 834, 7124 (d’après le nomin. plur. trestuit). dans sorage (anc. franç. serorge) il y a intrusion du suffixe -age.
La diphtongue issue de la combinaison de l’ū avec un i ou un élément palatal est parfois écrite ue (cuet 10001, du lat. vulg. *cūgito pour cōgito), plus souvent réduite à u : celu 1030, 2295, cestu 3162, condur 7641, 8139, etc., frus 4240, hus 4234, 10013 (lat. vulg. *ūstium, pour ōstium[1], lu 1022, 3825, 3159 etc., tut 923 etc. (lat. vulg. *tūtti, pour toti). En revanche, dans cluit 5603, à côté de clut 13455 (lat. vulg. clūdit, pour claudit, ital. chiude) et puite 7630, il y a insertion d’un i.
À côté du traitement normal (réduction à o), la diphtongue est maintenue, peut-être sous l’influence du provençal, dans quelques formes : auses 2620, ausent 2625, galaus 9310, repausent 7270. On trouve plus fréquemment la diphtongue affaiblie en ou : couse 4199, 5092, 10088, 10166, 10912, etc., lous 13016, ouse 12969, ousent 9302, 9700, paroulle 12205, peroule 12683, 12694, 12699, poubres 13835, repous 13010, roube 13602. Un i vient renforcer l’o dans d’autres cas : Anjoi 3037, cloi 12457, coise 9592, descloit 8606, enclois 11368, galois 11367, oi 3928, repois 96, 144, 4576, 7916, 8029, 8187, soir 5055.
- ↑ La forme ols 14755, si le sens de « porte » est admis, reste énigmatique.