Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

n’est point avec ses dents qu’il commence le combat ; mais il se précipite avec tant de rapidité sur sa malheureuse victime, l’enveloppe avec tant de contours, et la serre avec tant de force, qu’il rend ses armes inutiles, et la fait bientôt expirer sous ses puissans efforts. Si l’animal immolé est trop considérable pour que le Devin puisse l’avaler, malgré la grande ouverture de sa gueule, et la facilité qu’il a de l’agrandir, il continue de presser sa proie ; et, pour la briser avec plus de facilité, il l’entraîne en se roulant avec elle auprès d’un gros arbre, dont il ren-