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Préface.

face de son poëme. Il n’a connu du roman de Huon de Bordeaux que l’analyse publiée par M. de Tressan dans la Bibliothèque des romans. On ne voit pas d’ailleurs que Huon de Bordeaux ait jamais été traduit en allemand, ce qui peut sembler étrange quand on songe qu’il y en a eu deux versions néerlandaises en vers. C’est en 1778 que parut l’extrait de M. de Tressan ; c’est en 1780 que fut publié dans le Mercure d’Oberon de Wieland.

Nous ne savons rien de plus de l’histoire de Huon de Bordeaux ; voici, dans l’ordre de leur importance, la notice des manuscrits de ce poëme qui sont parvenus jusqu’à nous.


Ces manuscrits sont au nombre de quatre. Ils sont conservés à Tours, à Paris et à Turin, et renferment trois versions du poëme fort différentes l’une de l’autre. La plus ancienne et la meilleure de beaucoup, celle que nous publions, par conséquent, nous est fournie par le manuscrit de Tours et par l’un de ceux de Paris.


I. Manuscrit de Tours. Bibliothèque de la ville (désigné par la lettre a).

C’est un de ces volumes de petit format et d’exécution très modeste, qui, selon toute appa-

    bleraient pas déplacés ici. Nous les empruntons à une notice de M. Paul Cheron. Voici le titre de la pièce française : Oberon, opéra fantastique en trois actes et sept tableaux, musique de Weber, paroles imitées de Wieland, par MM. Nuitter, Beaumont et de Chazot.