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Huon de Bordeaux.

P. 47, v. 5 : a donne un vers alexandrin :

Puis fustes el sepucre, Sire, posés et mis.

P. 47, v. 7 et 8. Au lieu de ces deux vers on lit dans a un alexandrin :

En infer en alastes pour ravoir vos amis.

P. 47, v. 17 : a donne un vers faux :

Que je n’ai coupes el murdre c’on m’a sus mis.

P. 47, v. 19 et 20. On lit dans a ces deux vers de douze syllabes :

Le signe de le crois a fait desor son pis,
En estant se leva li damoisiaus gentis.

P. 47, v. 21, 22, 23 : a donne ici ces trois vers de douze syllabes.

Puis a baisié l’autel et s’ofrande sus mist.
Et après se leva li cuivers Amauris ;
Par de desus l’autel fu aportés li vins.

P. 47, v. 25 :

De l’autre part se desjune Amauris.


Nous corrigeons le manuscrit a, qui donne à tort ses. La leçon est différente dans b.

P. 48, v. 4 : Godefrois et Henris. b : Raenfrois. Les trois vers suivants ne sont pas dans b.

P. 48, v. 27 :

Que li parjures ne puist del jor issir.


Il faut sans doute entendre ce vers au même sens qu’un des vers précédents :

Que li parjures soit hui cest jor honnis.


Toutefois b donne cette leçon : de lans issir, sans doute pour de leans. Del jor est donc peut-être une mauvaise leçon pour defors ou dehors.

P. 48, v. 28 et 30 : qui juerra ? — Dont juerrai ge. b : jurera, jurerai.