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On devine en lisant ces pages que Stevenson a lu Flaubert et Balzac. Elles ne sont pas indignes de ces maîtres. À la vérité, la suite du roman contient des longueurs, la vie d’Archie à Hermiston et l’intrigue amoureuse qu’il noue émeut moins parce que moins ramassée. Et puis la fin manque, qui eût été tragique avec l’apparition nouvelle d’Adam Weir. Mais tel qu’il est ce livre vaut d’être lu. Il contient quatre chapitres d’une grandeur incontestable, les promesses d’un chef-d’œuvre et des réalisations. M. de Wyzewa a excellemment présenté aux lecteurs ce chant du cygne.