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INTRODUCTION

Tandis que M. Hong dit : « Le Ciel ne parle pas, mais il nous avertit. Comme l’Esprit du Ciel nous connaît tous, et que nous ne connaissons pas notre destinée, nous lui adressons nos prières pour qu’il nous fasse connaître le bonheur ou le malheur. »

Et il ajoute :

« Tous les ans au 15 janvier, vers minuit, préparer le sacrifice dans un jardin bien tenu, s’être baigné avant et n’avoir pas cohabité avec sa femme, se couper les cheveux et les ongles et s’abstenir ce jour-là de poisson et de viande. »

Enfin, pour résumer, je citerai l’opinion de M. Aston sur les textes coréens.

Dans sa note, Corean popular literature, il dit :

« Each volume contains some twenty or thirty sheets of a flimsy grayish paper, blotched in places with patches of other colours, and something containing bits of straw or other extraneous substances, wich cause grave difficulties to the decipherment of the text. It is not unfrequently a question wether a black mark is part of a letter or only a bit of dirt. One volume generally constitutes an entire work. There are no fly leaves, no title-page, no printer’s or publisher’s name and no date or place of publication. Even the author’s name is not given. The printer’s errors are numerous, and the perplexity they occasion is increased by the confusion of the spelling. For the word « orthography » has no meaning in Corea, any more than it had in England four hundred years ago. Every writer spells as seems good in his own eyes, and personal and provincial pecularities are always traceable. »

Cette appréciation générale des textes coréens est absolument vraie pour ce traité de divination : en effet, quoique très répandu en Corée, on n’en connaît pas l’auteur et on ne sait à quelle date il remonte. On peut seulement dire que c’est très probablement une traduction d’un ouvrage chinois aujourd’hui perdu ou pour le moins très rare. Aussi, malgré les trop nombreuses erreurs que renferme encore ce travail,