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INTRODUCTION. — CHAPITRE PREMIER

thèque l’a reçu, en 1879, en don de l’un des directeurs de la librairie Hachette, M. Émile Templier [1]. C’est un manuscrit in-4o de la fin du xiiie ou du commencement du xive siècle, contenant 91 feuillets de parchemin, avec 34 vers sur chaque page ; il est mutilé à la fin [2]. M. Léopold Delisle, dans ses Mélanges de paléographie (1880), p. 425, en a publié les quatorze premiers vers, et M. Paul Meyer les trois premières pages dans le Bulletin de la Société des anciens textes français, t. VIII (1882), pp. 66-69. Le copiste du manuscrit était originaire de l’est de la France, comme en témoignent des graphies telles que laiaul, commencie (═ commenciee), aresteiz, moinne (═ meine, maine), etc.

M. Ce manuscrit appartient à M. I.-T. d’Arcy Hutton, Marske Hall, Richmond, Yorkshire (Angleterre). Il a été signalé, en 1882, par M. Paul Meyer dans le Bulletin précité de la Société des anciens textes français (p. 43 et suiv.). C’est un manuscrit en parchemin de 83 feuillets, datant de la seconde moitié du xiiiie siècle. Il contient cinq ouvrages ou fragments d’ouvrages, énumérés par M. Paul Meyer dans l’article cité, et Florence de Rome y occupe la quatrième place, aux feuillets 53-81. La chanson est écrite sur deux colonnes, ordinairement de 47 vers chacune. M. Paul Meyer en a publié (pp. 56-59) les 99 premiers vers et les 18 derniers. Le copiste était originaire d’Angleterre, ainsi que le montrent des graphies comme seignurs, liuere (═ livre), bene (═ bien), estile (═ estoile), unke, la (═ li, pron. pers. régime indirect), etc.

L. Nous désignons par cette lettre le ms. du Musée Britannique, Landsdowne 362. Il a été décrit par M. H.-L.-D. Ward dans le premier volume de son

  1. Voy. Romania, t. VIII (1879), p. 475.
  2. Voy, la description donnée par M. L. Delisle, Mélanges de paléographie (1880), p. 425.