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y est jointe, & l’on prononce aisément la sylabe ; ainsi on dit fe, a, fa ; he, o, ho ; xe, u, xu ; &c. au lieu qu’en nommant suivant l’ancienne méthode les lettres suivantes f, h, l, m, n, r, s, x, efe, ache, ele, eme, ene, ere, esse, icse ou ixe, il faut pour épeler fa, ho, xu, &c. dire efe, a, fa ; ache, o, ho ; icse, u, xu, &c. & supprimer a, e, i, qui se prononcent au commencement des consones, ce qui embarasse l’esprit des enfans. Car fa, ne se prononce pas éfe, a, éfa, ho, ache, o, acho, xu, ixe, u, ixu. Qu’on fasse l’épreuve des deux méthodes, & qu’on juge sans préjugé laquelle des deux est préférable.

D. Comment faudroit-il donc nommer toutes les consones ?

R. Il faudroit les nommer avec le pur son qui les caractérise terminé seulement en e muet, comme be, ce, de, fe, ge, he, je, ke, le, me, ne, pe, que, re, se, te, ve, xe, &c.