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xi
introduction

é — 3, 8, 23, 25, 29, 33, 41, 46, 50, 52, 61, 68.

è — 9, 11, 37, 54, 58, 60, 65, 67.

i — 5, 22, 32, 62.

ié — 20, 28, 30, 35, 40, 44, 49, 55, 57, 64.

ó — 13, 15, 19, 21, 31, 36.

ò — 14.

u — 24, 26, 59.


J’ai peu de remarques à faire à propos de ces assonances ; je note cependant que la tendance à la rime commence à se faire sentir dans les assonances masculines ; je constate de plus que an et en, an. e et en. e sont absolument confondus, et que les assonances en è ne présentent aucun mot où è provienne de e ou i latin en position. Quant à la longue laisse LXVIII, qui compte 418 vers, elle est d’une étendue tout-à-fait exceptionnelle, qui s’explique par la manière dont cette fin a été composée[1].


2o Rythme. — Le poème est écrit en vers ordinaires de douze syllabes, ayant l’hémistiche régulier à la sixième syllabe. Çà et là, dans le corps du texte, on rencontre un certain nombre de vers décasyllabiques, les uns avec césure après la quatrième syllabe (v. 33, 79 et 80, 822, 1894, 2026, 2039, [2047], 2385, 2390), les autres, moins nombreux, dont le rythme est semblable à celui qui est usité dans la première partie de l’Aiol, ayant leur césure après la sixième syllabe :

  1. Voy. plus loin p. xl-xli.