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être jugés, non pour la vie, non pour juger. Ensuite le ciel et la terre s’enfuient, la mort et le hadès sont détruits et Dieu est tout en tous dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre.

Ici, l’Esprit revient en arrière pour donner une description de la céleste Jérusalem (comme il en avait donné une de Babylone et de ses relations avec la terre) durant le millénium. Après des avertissements à ceux qui vivent dans le temps du livre et à tous, le Christ se présente de nouveau comme Celui qui a donné cette révélation. Cela réveille dans l’épouse, avec laquelle est l’Esprit, le désir de sa venue ; et tout l’ensemble de sa position — envers le Christ, envers ceux qui entendent la Parole et envers les pécheurs — est vivement exprimé. Jean scelle de ses propres désirs ceux de l’Église, que Jésus vienne. La réintroduction du gouvernement de Dieu dans ce monde, en Christ, et la manifestation de la position relative de l’Église sont, dans ce livre, pleines d’intérêt.

Il ferme, dans ce sens, le canon des Écritures (ainsi entièrement complètes) par la doctrine de l’Église. Mais comme celle-ci devait encore exister et qu’elle était céleste — le jugement déjà révélé et le cours des dispensations dans ce monde (de la part de Dieu qui y conduit) sont confiés à l’Église pour clore le livre historiquement, comme l’Église le fermait doctrinalement, étant elle-même au-dessus du monde.

— FIN. —