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non pas de service, mais de jugement, au milieu des sept chandeliers, siége de la lumière dans le monde, en jugeant leur état. Nous voyons une personne divine, mais le Fils de l’homme, ayant dans sa main une autorité subordonnée, représentative : des étoiles, anges des assemblées. Ce sont là les choses vues et les choses qui sont. Nous avons ensuite l’histoire de l’Église : d’abord, dans son état ecclésiastique — les quatre premières assemblées ; puis, dans un état exempt des grossières corruptions qui s’étaient introduites, où les assemblées ont affaire avec la question de la fidélité personnelle au Christ. Dans les quatre premières, l’abandon du premier amour, la persécution, le monde comme étant le lieu où l’assemblée habite, et de faux docteurs séduisant les saints ; leur corruption établie là et, ainsi, les saints devant attendre la venue du Christ. Il leur est présenté dans ses attributs célestes et invisibles, et le royaume visible leur est aussi donné. Sur ses traits est donné le caractère du Christ comme marchant au milieu des chandeliers et c’est là-dessus que sont basés les avertissements et les promesses.

Dans les trois dernières épîtres, il y a des traits nouveaux, sauf les sept étoiles, mais il n’est pas dit qu’Il les tient dans sa main ; et tous ces traits se rapportent à la venue du Seigneur — plus ou moins — qui est présentée comme un avertissement ou une promesse dans les deux premières. La dernière n’est pas jugée comme Thyatire, mais vomie de la bouche du Seigneur. Alors la vision monte au ciel, et le jugement du monde procède de là. Les saints sont vus sur des trônes et couronnés dans le ciel. Le trône de jugement