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sobriété, l’obéissance et la sainteté, d’après le double principe, que Celui qui les a appelés est saint, et qu’ils l’invoquent comme Père, qui juge, sans acception de personnes, selon l’œuvre de chacun. Cela est fondé sur la rédemption par le sang de Christ, et sur ce qu’ils ont été régénérés par la semence incorruptible de la Parole ; tandis que par Christ ils croient en Dieu, qui l’a ressuscité des morts et lui a donné gloire ; toute chair est comme l’herbe, mais la parole du Seigneur demeure éternellement.

Ceux à qui cette lettre est adressée sont le résidu d’Israël croyant et dispersé dans les diverses contrées de l’Asie mineure. Aussi les signale-t-il comme des pierres vivantes qui se sont approchées pour être édifiées sur la Pierre vivante, reconnue de Dieu et d’eux comme précieuse, tout en étant toujours une pierre d’achoppement et une pierre de scandale pour les Israélites désobéissants. Il leur applique ensuite Exode XIX et Osée II, 23, et les exhorte, en conséquence, à marcher sans reproche au milieu des Gentils qui médisaient d’eux, ce qui les forcerait à glorifier Dieu au jour de leur visitation. Après cela, il les exhorte à souffrir patiemment, vu que, comme Christ l’a fait, c’est la place du chrétien de faire le bien, de souffrir pour le bien et de l’endurer patiemment. Cela le conduit à rappeler de nouveau que Christ a porté nos péchés en son corps sur le bois, en rapport avec És. LIII. Puis, au milieu de diverses exhortations sur des détails de conduite, il fait allusion au gouvernement de Dieu qui nous garde dans la paix ; mais s’ils souffrent pour la justice, ils sont bienheureux : il ajoute admirablement que Christ, Lui, a souffert une fois pour les