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ministre des lieux saints et du vrai tabernacle, il faut que des dons et des sacrifices soient offerts ; mais avant d’en venir aux offrandes, l’épître traite du changement de l’alliance, sur lequel ce ministère est fondé, vu qu’Il en est le médiateur. Or, pour le meilleur et céleste tabernacle, nous devons avoir de meilleurs sacrifices à offrir. Mais dans le tabernacle lui-même, il y avait une différence. Le voile était intact dans le ta bernacle juif, tel qu’il avait été jadis établi ; mais maintenant le voile est déchiré, l’Esprit saint indiquant par là que, tant que le premier tabernacle avait encore sa place, le chemin des lieux saints n’était pas encore ou vert. Remarquez ici que, aux versets 16 et 17 du chap. IX seulement, le mot διαθήκῃ a le sens de testament ; dans tout le reste du passage, il doit être rendu par alliance. Non-seulement le sang de Christ purifie la conscience des péchés, mais encore il purifie la scène tout entière des relations de la créature avec Dieu.

Le contraste qui vient après est celui-ci : que Jésus Christ n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois pour entrer dans le tabernacle céleste, car, dans ce cas, il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois ; mais, à la fin de toutes les voies de Dieu pour mettre le monde à l’épreuve, Il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par le sacrifice de lui-même. Puis l’apôtre met en contraste le lot de l’homme, sujet à la mort et au jugement, et Christ, comme ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, et devant venir une seconde fois, sans qu’il soit plus question de péché, à salut pour ceux qui l’attendent.

Puis il discute la question tout entière de ce sacrifice, déclarant que celui qui a été une fois purifié par lui