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Au chap. I, nous avons le fondement de l’autorité de la Parole communiquée, dans la divinité de Christ. Ce sujet est continué au chap. III, en y ajoutant l’autorité de Christ comme Fils sur sa propre maison, en contraste avec Moïse, — et cela jusqu’au chapitre IV, 13, avec la promesse du repos pour le peuple de Dieu. Le chap. II pose le fondement de la domination future et de la sacrificature actuelle, dans la nature humaine de Christ ; sujet qui est continué dès le chap. IV, 17, et dont la gloire est exposée au chap. V, quant à la personne et à l’office de Christ. Ensuite l’apôtre insiste sur l’impossibilité, en conséquence, de retourner aux éléments juifs, d’après ce principe que, si l’on abandonnait les choses célestes chrétiennes, il n’y aurait aucun moyen d’être ramené par aucune autre puissance ; et que, de ces éléments, ils devaient tendre en avant vers la perfection, Dieu les y ayant encouragés en leur déclarant l’immutabilité de son conseil envers les héritiers de la promesse, par sa parole et par son serment, nous fortifiant ainsi, nous qui regardons au dedans du voile, où Christ est entré pour nous comme précurseur, étant devenu souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec.

Le caractère de Melchisédec implique nécessairement la mise de côté de tout le système de la loi ; la sacrificature elle-même étant changée, puisqu’elle passe d’hommes mortels au Fils vivant à toujours ; voilà la sacrificature qui nous convient, celle d’un Être saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs et élevé plus haut que les cieux.

Au chap. VIII, notre souverain sacrificateur étant assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux,