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geur, n’ayant, pour le distinguer, rien que sa tente et son autel. Il tombe, comme tout homme, mais, à cause de lui, Dieu juge le monde — la maison de Pharaon. Nous trouvons ensuite le contraste entre l’homme aux affections célestes, et l’homme aux affections terrestres ; le monde ayant domination sur celui-ci (Lot), et le premier (Abraham) ayant domination sur le monde. En rapport avec cela, nous voyons, en Melchisédec, le sacrificateur futur, sur son trône, ce qui se lie avec la suprématie de Dieu dans le ciel et sur la terre. La séparation du monde, chez Abraham, ayant été manifestée, Jéhova se présente à lui comme son bouclier et sa récompense. Nous avons ensuite l’héritage et le peuple terrestres, mais en promesse seulement. Abraham recherche l’accomplissement de la promesse par un moyen charnel, et le résultat en est rejeté. Puis nous avons encore la promesse, faite à Abraham, d’être le père de plusieurs nations, Dieu se révélant à lui comme le Dieu Tout-Puissant ; nous voyons aussi l’alliance de Dieu avec Abraham, et le principe de la séparation pour être à Dieu par la circoncision.

Le chapitre XVIII nous donne la promesse de l’héritier, le jugement du monde (Sodome), et la relation avec Dieu, à ce sujet, du peuple céleste (Abraham) par l’intercession ; tandis qu’au chapitre suivant nous avons la relation avec le jugement, du peuple terrestre (Lot), sauvé comme à travers le feu et en passant par la tribulation. Ce qui vient après, au chapitre XX, est la parfaite appropriation de la femme, que ce soit Jérusalem ou l’épouse céleste, à être l’épouse du Seigneur. L’ancienne alliance (Agar) est chassée, et l’héritier (Isaac) étant venu, c’est à lui qu’appartient le pays (XXI).