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de terre, dans lequel est la puissance de cette vie, afin que la puissance soit pratiquement de Dieu, le vase étant tenu comme mort sous la croix, et le Seigneur aidant à cela par son intervention. Aussi ne faut-il regarder qu’aux choses éternelles, et Paul ne connaît plus personne selon la chair, mais il parle du ministère de la réconciliation, et de lui-même et d’autres comme ambassadeurs pour Christ, suppliant, pour Christ, les hommes : « Soyez réconciliés avec Dieu. »

Ce ministère se montre donc bien réel à tous égards. Paul exige une entière séparation du monde pour jouir des relations avec le Père ; il engage les saints à ache ver la sainteté dans la crainte de Dieu, et reconnaît en eux l’intégrité de la repentance qu’il avait provoquée ; les nouvelles qu’il en a reçues ont consolé son esprit. Puis il s’arrête un peu longuement sur la collecte pour les saints. Ensuite il est, malgré lui, forcé de légitimer son ministère en parlant de lui-même ; il termine ce sujet en faisant allusion à son ravissement au troisième ciel, tout en déclarant que sa force ne découlait pas directement de cet événement, mais de la puissance de Christ s’accomplissant dans la faiblesse. Il expose ses craintes que tout ne soit pas bien en règle, et qu’il ne soit forcé d’agir comme il ne l’aimerait pas. Enfin il en appelle à leur propre certitude d’être des chrétiens, comme preuve du fait que Christ parle par lui.