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chose, Paul prenant avec lui des compagnons d’œuvre : d’abord Silas, ensuite Timothée qu’il circoncit. C’était complétement illégal ; jamais il ne s’élève contre la loi autant qu’ici. Or, nous voyons l’immédiate direction du Saint-Esprit dans l’accomplissement de son ministère ; mais cette direction était telle qu’elle ne l’empêchait pas de tirer des conclusions des signes divins qui lui étaient envoyés. Après cela, nous voyons Paul continuer son ministère — gardé de Dieu partout ; les démons mêmes forcés de le reconnaître ; et tout aussi compétent que les autres apôtres pour conférer le Saint-Esprit ; le ministère libre sous la direction de l’Esprit de Dieu marche toujours parallèlement à l’apostolat.

Alors Paul, en retournant à Jérusalem, parle de la fin de son ministère, dans ces contrées, aux anciens d’Éphèse à Milet, en annonçant les efforts de Satan et en les exhortant à veiller et à travailler avec l’ardeur et l’énergie qui avaient signalé ses propres travaux parmi eux. Il espère que les anciens seront gardés. Puis il retourne à Jérusalem, quoique le Saint-Esprit l’avertît de ce qui l’y attendait, et que les disciples lui dissent par l’Esprit de n’y pas monter. À la suggestion des anciens de Jérusalem, il s’accommode aux cérémonies juives, les croyants à Jérusalem ayant tous un grand zèle pour la loi. Cela le conduit en prison ; mais la captivité eut pour effet de le ramener sur le terrain du témoignage devant les Juifs, qui refusaient la grâce aux Gentils, devant Lysias, Félix, Festus, Agrippa et Néron. Mais, durant tout ce temps, il est prisonnier, et c’est comme tel qu’il agit à Rome. L’évangile de Paul était celui d’un prisonnier à Rome. Cela termine le témoignage rendu aux Juifs, et ainsi se clôt l’histoire