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confirmé ; mais Il voulait aussi leur révéler sa gloire céleste. Ici Il envoie le Consolateur de la part du Père.

Chap. XVI. Le Consolateur comme présent ici-bas, et son œuvre dans le monde et dans l’Église, en contraste avec l’état des disciples dans un monde hostile et au milieu d’un judaïsme aveugle. Les disciples, absorbés par la perte qu’ils allaient faire, ne regardaient pas à ce que Dieu allait amener ; cependant la présence du Consolateur était digne du départ de Christ. Il convaincrait le monde de péché, de justice et de jugement — de péché, en rejetant le Christ, parce que sa présence prouvait que le rejeté du monde s’en était allé au Père — de justice, en tant que Lui (Jésus) l’ayant méritée était là (justice de Dieu) et que le monde, qui l’avait rejeté, ne le verrait plus. La rupture était absolue. Le monde était convaincu de jugement, parce que son prince, qui l’avait ameuté contre Christ, était jugé, ce qui était la preuve que la puissance de Christ sur lui et sur sa méchanceté était là. Le Jugement était démontré, car sa position était déjà celle d’un être jugé.

Le Consolateur devait conduire les disciples dans toute la vérité — leur annoncer les choses à venir — leur montrer les choses de Christ, c’est-à-dire tout ce qui était au Père. Cependant, encore un peu de temps, et les disciples le reverraient (savoir, après sa résurrection) et ils jouiraient de la conscience de leur relation avec le Père. Quant au présent, ils seraient dispersés et ils le laisseraient seul, mais le Père était avec lui, et ils pouvaient avoir bon courage. Il avait vaincu le monde.

Chap. XVII. Christ s’adresse au Père.

Vers. 1-5. Il pose le fondement de tout ce qu’il a à demander. Il doit être glorifié comme Fils, et comme