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Au chap. VIII, Christ est la lumière du monde, agissant sur la conscience en contraste avec la différence entre des péchés grossiers et l’état de péché, et il est la Lumière pour conduire. Sa parole est l’absolue expression de Lui-même. Il est d’en haut, l’homme incrédule est d’en bas, et du diable, qui est menteur et meurtrier, et n’a pas persévéré dans la vérité. Lui est Dieu. Les Juifs le rejettent.

Au chap. IX, Il donne des yeux pour voir ; et cela par l’incarnation qui, en elle-même, ne donne pas la vue, mais elle le fait quand, par l’Esprit et la Parole, Il est connu comme l’Envoyé de Dieu. Il est confessé comme Prophète, puis on croit en Lui comme Fils, par le moyen de la parole reçue. La brebis est mise dehors, mais Il va devant elle.

Le chapitre X nous présente les soins que Jésus prend de ses brebis. Il entre par le chemin voulu de Dieu ; puis Il est Lui-même le chemin voulu de Dieu ; Il donne le salut, la liberté et la pâture. Il laisse sa vie pour les brebis ; cependant Il les connaît et elles le connaissent, comme son Père le connaît et comme Il connaît son Père ; en laissant sa vie, Il devient l’objet spécial de l’amour de son Père. Il a d’autres brebis (les Gentils), et il y aura un seul troupeau et un seul Berger. Il sort de son abaissement obéissant pour être un avec son Père. Le Père et le Fils sont des noms de grâce.

Chap. XI. Il est déclaré Fils de Dieu par sa puissance de résurrection. Il est la Résurrection et la Vie ; ce qui répond au caractère de sa présence. Lui présent, les morts vivent, les vivants ne meurent pas. Mais tout en montrant la puissance divine, Il est, comme homme, le Fils dépendant — Il est compatissant pour nous et Il