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nouveau, en dehors et indépendant du Judaïsme, est introduit, en principe. Dieu est là pour donner, — mais il se présente dans l’humiliation, ce qui heureusement inspire de la confiance pour demander ; c’est Lui qui donne le désir, et une source spirituelle, jaillissant jusqu’en la vie éternelle au dedans de l’homme. Mais la nature humaine ne peut recevoir les choses spirituelles. Dieu atteint la conscience par la Parole. Cela est reconnu comme venant de Lui ; puis Christ est connu et confessé comme Sauveur du monde. Et quoique le salut vînt des Juifs, Dieu, qui est Esprit, doit être adoré en esprit et en vérité. Et le Père (tel est son nom maintenant révélé en grâce) en cherche de tels qui l’adorent, en venant au-devant d’une âme dans le besoin. C’est là la joie de Jésus en grâce.

Chap. V : La loi, avec toutes ses ordonnances, ne peut rien faire, à cause de la faiblesse de la chair ; mais maintenant la vérité est, que c’est le Père et le Fils qui travaillent, et non pas l’homme. Ils ne peuvent avoir leur sabbat dans le péché et dans la misère. Un tel sabbat n’est pas reconnu ; mais comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné à Jésus, le Fils, d’avoir la vie en lui-même ; et Il vivifie ceux qu’il veut ; et Dieu lui a remis tout jugement[1], afin que tous l’honorent comme ils honorent le Père. Il n’y a pas de confusion dans ces manières de l’honorer. Celui qui entend sa Parole, et qui croit au Père qui l’a envoyé, a la vie éternelle ; il ne vient point en jugement ; mais il est

  1. Quoique amplement montré comme étant Dieu, le Seigneur, dans cet évangile, depuis le chapitre I, 14, est toujours envisagé comme un homme, vivant sur la terre, et y manifestant le Père.