Page:Anonyme - Courte esquisse des livres de la Bible.djvu/35

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aux nations, et le jugement du moi sous toutes ses formes par la déclaration, que l’incrédulité de la génération d’alors, y compris ses disciples, mettrait fin à ses relations avec Israël ; puis il y a l’exigence d’un dévouement absolu à Lui. Vous trouvez ensuite le patient service de Christ pour Israël, en envoyant les soixante et dix, mais en avertissant les Juifs, que c’était un appel final et entraînant le jugement — après quoi il apprend aux 70 envoyés que, quelle que fût la puissance qu’ils recevaient de Lui en rapport avec le royaume, ils devaient plutôt se réjouir d’appartenir au ciel. Puis nous avons le principe de la grâce en agissant comme un prochain, au lieu des exigences de Dieu envers le prochain. Le Seigneur annonce ensuite le don du Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent, et l’exaucement de la prière ; le jugement des Scribes et des Pharisiens à cause de leur blasphème contre le Saint-Esprit, par lequel Christ avait prouvé que le royaume de Dieu était venu au milieu d’eux ; par lequel aussi, il liait la puissance de l’ennemi, afin qu’il pût délivrer ceux qui en étaient les captifs ; mais maintenant, dans le milieu moral où était la nation, Lui, Jésus, était le seul moyen de délivrance et de marche sainte, et ses adversaires seraient laissés livrés au pouvoir de Satan dont ils parlaient. L’audition de la Parole était d’une plus grande importance que l’association avec Israël selon la chair — plus importante qu’aucun lien charnel. Ainsi les hommes de Ninive et la reine de Séba se lèveraient en jugement contre cette génération, en laquelle serait trouvé le sang de tous les prophètes. Ils seraient mis à l’épreuve par l’envoi au milieu d’eux d’apôtres et de prophètes ; mais ils les mettraient à mort.