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ment, quant au temps présent, sur le principe de la responsabilité ; Il déclare qu’Il protégera sa maison contre tous les ennemis d’alentour ; il introduit Christ dans l’humiliation, mais en le suivant jusqu’au temps de la gloire, et en exécutant, par Juda, le jugement sur la Grèce (Javan), et rassemblant tous les dispersés.

Nous avons ensuite les détails du rejet de Christ, puis le pasteur insensé et idolâtre. Après cela Dieu juge toutes les nations qui ont affaire avec Jérusalem : il défend Jérusalem, en amène les habitants à la repentance, et il leur ouvre la source de la purification. Vous trouvez ensuite, en contraste avec le faux esprit de prophétie, l’humiliation de Christ, la préservation d’un résidu quand la masse du peuple est retranchée de la Judée, à la fin, avec la délivrance finale et la sanctification de Jérusalem par la présence du Seigneur, qui en fait le centre de tout culte sur la terre.

Au chapitre XIII, 5, vous avez Christ, le serviteur de l’homme, rejeté par les Juifs et frappé par Jéhova. Lisez ainsi la fin de ce verset : « car l’homme me posséda dès ma jeunesse. » Puis il appert que c’est parmi ses amis que ses mains ont été blessées ; et le grand secret de tout est dévoilé, c’est qu’il est l’ami et le compagnon de Jéhova, tout en étant frappé par Lui. Remarquez que, lorsque Christ est reconnu comme Dieu, il appelle les saints ses compagnons (Ps. XLV, 7 ; Hébr. I, 9) ; et quand, comme ici, Il est dans la plus profonde humiliation, Dieu l’appelle son compagnon.

Dans les livres d’Aggée et de Zacharie, les Juifs ne sont jamais appelés le peuple de Dieu, si ce n’est en perspective de l’avenir.