Page:Anonyme – Bordel patriotique, 1791.djvu/73

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pourvu qu’on me fasse bien aiſe :
Plus d’une Reine a tout quitté,
Pour foutre ardemment à ſon aiſe ;
J’ai fait le Roi cent fois cocu,
Eſt-il moins gras & moins dodu ?


La Fayette.

     Quand on eſt libre on fout par-tout,
Un beau vit éclaircit la vue
L’argent n’eſt rien, mais foutre eſt tout,
Alors on n’a point la berlue.
Foutons tous juſques à demain,
C’eſt du bonheur le vrai chemin.


Bailly.

     Moi, triple Académicien.
Je ris de la magiſtrature :
J’aime bien mieux d’un beau conin.
Tâter la douce chevelure.
Les grandeurs & l’or ne ſont rien,
Un cul, un con ſont le vrai bien.