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vaux", la vie ddmestique et la: condition morale des populations ouvrieres des di verses co’ntrees. FrAnqueville , Les institutions poliliques , judi- ciaires et administfatives de I Angleterre , iri-8 - CHi Vo6£Lf DU commerce et des progres de la puissance cbrhmerciale de V Angleterre et de Id France an point de viie de I’hi’stbir’e^ de la legis- lation et de la stdlistique , avec iine introduction cbmprenaut rhistbire" geri&ale du commerce jiis- qii’a* nos jours , 1. 1. C’est iiri excellent expose comparatif de la situation ecoriomique des deux pays j fait stir les documents francais et anglais les plus nouveaux et avec toutle detail quefe su-^ jet comporte. Le premier volume coinprehd trois livres, dbnt Tuh traite des 61e"metfts &erier£iix de reconoinie nationale, dii territdire, de la {fopiiltf- tion , de la production , de la consummation , de ragriculture, de l’industrie, des voies de commu- nication* etc’.’, dela France et de r Angleterre; le second^ du commerce des deiix pays en general, et le troisieme du mouvement general et de la repartition de leiir commerce ex tefieur. Le second volume sera cbnsacre a l’6tiide des particular! tes que presente le commerce de F Angleterre et de la France avec les divers pays et a Tex amen des requitals financiers du mouvemenl commercial. BigeloW, Les Etats-Unis d’Afiie’riique en 1863, leur histoire politique, leurs ressources miriera- logiqties, utjricoles, commercidles et itidustrielles. Plebano et Mussb, Les finances du royaiime d! lid- lie , ih-8°. Wdtows’Ki t Les finances de la Riissie, in-8o. Parmi les reimpressions et iio’uvelles Editions noiis citerons celle du Syst&ihe financier de la France de Mi d’Audiffret; des OEuvr’es completes de Bastiat eh 7 volumes et des OEuvres choisies du ineme, cbmpreoant les Sophismes, les Pam- phlets et les Harmonies ; du Ttaiti des operations de banque (4 e 6dition) de M. CouRCEtLE^SENEuii ; De la monnaie, du credit et de Vimpdt de M. Dc- puynode ; de VEssai sur Ve’cbhbme r urate de I’ An- gleterre, de I’Ecosse et de I’lrldnde par M. Leonce de Lavergne ; des Principes d’ Economic politique de Mac Culloch ; du Nouvedu Traite’ d’Econbmie politique de M. VilliAume; du Manuel des fonds publics et des socieles par actions de M.CbuRTois. Comme a r ordinaire, les travaux econbmiques oht ete moins* nombreux a l’etranger qu’en France. En Ualie nous n’avons a citer que quel- ques buvrages sur les banques, prbvoques par le projet d’etablir une banque nationale en Italie, notamm’ent la Bancad’ Italia deM. Boccardo, et YOrganiiatibne delle bahche iialiane de M, YigAno. L’Anjdelerre a fourrii une nbuvelle edition du Traite’ pratique des banques (en anglais) de M. JScratchley. En Allemagne M. Mangoldt a dbnne, sous le titre de Grundriss der Volkswirth- schaftslehre, un traite elementaire d’economie politique. M. Roscher a pubiie une disserta- tion sur l^cbnomie nationale de TAIlemagne a la limite" dtt seizleme et du dix-septieme sie- cle (eri allemahd, in-4o). Nous omettons natu- relleihent les travaux historiques et statistiques locaux en langue etrangere ; cepehdaht noiis citerbns* Eiselen , Der Pteussische staat (I’Etat prussien), expos6 du d^veloppemerit histbri- que de la Prdsse et de sa situation sociale 1 et politique. La querelle entfe M. Schulze-De- litsch etLassalle, dont iibus avoris parle dan6 le’ dernier Annudire ( V. OirvRiERs allemAMs) a donn6 lieu a la publication d’urf grand ncfmbrS de brochures: M.- Lassalle a person nellement at- taque M. SchUlze-Delitsch de la fagbri 1 la plus ih- jurieuse dans uh p»etit volume allema’tfd intitu!6 Monsieur Bastidt-Schulze de Eielitsch, dans lequel il accuse M. Schulze d’ avoir pris touted ses idees a Bastiat, et le declare en m6me temps absblument incapable en inatiere d’ecorfbmie sociaJei Les revues et publications periodiques r’elatives , a recbnomie politique qiie nous’ avbns sigh aides 5 l’ahri^e derniere, telles que le Journal des Ebonb- misteS) pubiie par M, GuiLLAuiarN; YEconbmisii francais de M. J. Duvalv i’Antiuaife de I’dcohoihie politique et dela siatistique de MM. Block et Guil- laumw out continue a paraitre.’ La* Society d’eco 1 nomie politique a discutd quelques Questions assez inl^ressantes. Le 5 mai, on a ddbattu le’ principe de l’iridemnite que recbivent les pro- prietaires d*escla^ve5 et de serfs qu*6h affranchiti M. de Lavergne a emis a ce sujet une opinion fort singuliere : il a 6ta’bli une distinction entre l’esclavage individuel et Te^cfavage social; dans’ lecasdeTesclavage par violence ihdividueJJe, Tes- clave est, suivant le savant membre de rinstitut 7 dans le cas de legitime defense; il peul chercher a recouvrer la liberie^ m6me en donhant Ja moft a son inaitre ; ndais qu’and l’esclavage est social, c’esl-a-dirb* qand ii existe eh Vertu des lois, il ne perdpas,il 6stvrai son injustice originelle, mais il ne peut disparage qu’avec pr^alable indem- nity. Cette theorie a et6 justem’erit combattue par MM. Villiaume, Pautet, J. Gafriier,, Jules Sim On, Wolowski. En effet, les atteintes individuellesala liberty ne so’rit qu’exceptiorinelles ; l’esclavage en taftt qu’institution est toujou’rs social. Un’ esclave n’aurait done pas le droit de s’affranchir de force parce que des Ibis iniques auxquelle’s il n’a pas cobper6 ont consacr6 sa servitude! Que la so- ci6te qui a profit^ de resclavagb ait rbbligatidri dlh’demhise’r les prbprietaifes d’es’claves lors- qu’elle ordonne Taflfranchissement, rien de rnietix; mais le droit de resclav6 rib saurait 6tre subor- donne a cette indemhit6 pr^alable. G’est une £!-’ faire h rdglet entre les propria tai res d’esclaves et la societe. Pour Tesclave, il peut eri tout 6tat db cause revendiquer sa liberte.— Le 9 juin, la pre- sence au sein de la sbciet6 de trois delegues de la commission Internationale des arrangements postaux provoqua une discussion sur lb Service de la pbste. Un des’ dengues, sir John Botfring,