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(’19M-) ;

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[ 1946 /,)■■

■aussi), : vibièmhiehf -éprise ^embellissements

i, qû’éiiéj’aëté depuis^l’appàritibrid’unsystèriie

;/ ; de/y pies/propres/■ àgrëâbîës/à là ïharehe, faciles

à) : ëntrSenir, — ;ét’surtout/.ëCbriorriïqùès, fit, une

i.véritable : Bërisatibri ;/ la spéculation ; qui ihau-

gûr :àit))l’èr)e/d.ë ; ■sès//prpsp^ritës", : s’eri empara ;)

ellëv : riibntrâsdié^/mirips/g d-bf.dans) ces minés

, d’asphàltëg et grâce- à, dés.manœuvres : dont le

sëëret S’est depuis Jbrs fort éventé g ellë-parvintà.

. ’-pousser les ’valeurs de/ces minesàdës.haûteùrsinéenséësJ ;

;]ës) actioris’dë Séyssël, /p’arties/dè,
; 50)0 Jràries ; atteignirent en’p/eu dé temps le taux’

de^3^’.|raMi ;V’JV-’ : ?’.^/).>- V ; ;/ ;/ ï :’/<f :

V Malgré. |^

justifier/d’g.-’t^ iinpprtalty ; en.stylé de bbûrsej : -le tour était fait, - : /êt/Jè’s^péëiilàtpùrs/sê/m à vendre ;/Ainsi

, quilàrrlypdans ; toutesJës.réactions ;Ips ; yalëurs descendirent, ;. ëncorë/plùs ; rapidement) qu’elles/ n’âvàiërit’ : mbritê, : ; eçJâp/àniqué aidant, on. les , -pffràit ;àu’bputde cfûélques jours, ; ppur quelques

louis/ Quelles, ruiiies/pn/rësultèréntion-Je cotri-prprid’ï'J’âspliâifëj-cbmmëtàn

triels stérilisés : par’ces scEtridàles boursicotiers, en :/rës : iâ’/riiarqùé ; d’un ; /sceau réprobateur, dont : il à "grand/peine, ’ encore à"ce moment ;"â se débarrasser. "Phûrta.nt, riû ! produit naturel n’est plusdignë.d’intérêt ni i>lus) susèëpliblëd’utiles : ’ applications ; -//V’ ■"’" ’&'■’*•’ ■■ ;, ;./■-.-/’-'. :

, poritrâirèm : prit :àJ’idée quë’s’erifprit’beauçbup.

dè/pprsonriës^ l’asphalte est)un vrai) minerai. ; c’est, ûri carbonate dp’clï aux ; parfaitement pur,

; ; imprégné.seulement d’urië’ : !pètitë-quantité) de)

bitùriièg yû’un : phénpmèné gëbjbgiquë, encore inexpliqué :/>: fait pénétrer jusqué : dans ; sps : p/prës/les plus ihtimes)î)p : aâpeu près la dpnsité dû calpâir :èrtendré(^3), /ètppssède entreautres’ /les.dëuxproprië/tës suivante^ : ’ ; ; : ;V ’. : Chauffé :à/une teriipèrâture.dpïO/â’SOdôgrés, g il tpmbe en’poudre :/si ; bette/ poudre, ’ pendant qu’elle est/encore chaude, est énergiquement cbnipriiriéé, ;" la. ’iriatiôre reprend ;-par Je refroi^ ■disseriiërit/, /sa dureté primitive ; ; /). V

Réduit 1 ài’étât) pulvérulent, /soit ; par’le procédé ;

ïqui/vierit d’être indiqué g soit ; au : moyen, ’ d’un broyage ni ?cariiquë, /pùis-chaùffê’ à 200 où *

225 : dëgr :ës ;)aVéc une petite àddiffpti’de bituriie, :

q’niJûKSëft’de fondant ; J’asphalte se met en ririè/ sortedë-pâtë noire, quisëîPPuJp/cpirimëun mé-, tâl/ert.fusion ; :ët acquiert ; par- le rëfroîdisser menti.ûné : cbhésibriët%ne : tëiiâeitë ëxtraordi- —nâiresi :’-■’ :: ;/’■■ :.. :- :■- ; ;g ■ -’.■—-, .-.■ ■..- ;■

//-C’est sur ces deùx/prppriëtësqûesont foridées : lès : deux, principales ■ applications, dé/l’asphalte à, là yôirië, ;- jiar là : première-, —"on’- obtient les ’ : •Chaussées en asphalté comprime ; par laseçonde ; Jës troitoirsy :’y. ;.’■' ’ :' ;■-)■) ;- - ’ /

—Màis g cë né : sont/pàs/làlps seuls ; usagés qu’on

çn puisséfâirei/Sans^parier dès chapes dé pont,

/dos/ citernes, des’ terrasses, on à reconnu par

/des : expériences concluantes, . que l’asphalte pouvait.s’employer avec dp grands avantagés à■ï’âssà’inissem’ent dès /maisons huïnides, à la consifûçtibii des, silos pour la conservation des grains, à l’établissement dés blocs dp fondations maritimes, ,•/—où il peut résister indéfiniment, taridis que tous les ciments "sont détruits par l’eau de ; mer au bout de quelques années, — à la formation dès :, .massifs-de fondation, des machines les plus puissantes, iriêirie des machinés à vapeur. Aujourd’hui même on étudie son application)âû)revêtement des murs dëfbrtificatipri, soij élasticité, combinée avec sa grande) ténacité, / lui /permettant de résister à : l’action foudroyante desnouveaûx projectiles.’ ■"’■■•’

, Pourquoi l’asphalte. h’â-t-il pas encore : parcbùrû la carrière tracée par de si remarquables qualités- ? Là ; raison.financièrë’nous a expliqué la première phase dé sb.n insuccès, la concurrerice industrielle donné là raison, de.l’autré. ;’ Il existait /deux ; minés) d’asphalte, appartenant à des compagnies rivales, toutes deux constituées avec, un luxe/dé -personnel et/d’usitées de fabrication qui ne leur permettait aucun chômage, sous peiné d’être dévorées par les frais gënë- ; raux) : elles/se disputaient dpnb les travaux eh adjudication ;à.coups/de rabais, et leurs capitaux s’évanouissaient, dans’ ces’luttes incessantes. Dernier malhéûr.inévitable en pareil cas •.survint le larêon, industriel ; la= co ?iire-/aco)ij, ëorinûe sous ; le.nom de bitume factice, vet’qu’on’ compose avec des débris dé pierfe calcaire réduits en poudre et ■agglutinés : aù/ moyëri d’un. goudron/quelconque.. Grâce à des rëssemïbj.arieës ; de forme et de couleur assez ;..malaisées àdëmasqùer, grâce surtout.à la connivence., ignorante ou intéressée des agents : "charges de la surveillance dés trayaux ; le bitume factice parr vint àse glisser partout, et àprendre ; pri. beaucoup d’occasions, la place des mastics d’asphalte naturel.) ■’.' ■.)■■■// ;, /.

Ce fut le cpûp.dë grâce, : pour les coriipâgriies. propriétaires de mines i ëpuisëesparquirize années d’efforts stériles, elles finirent teutes deux par une liquidation.désastreuse, à là suite dé laquelleJ’unè fut vendue.-, aux enchères, ;à un, prix véritablémentdérisoire. ; Les acquéreurs de cette cpricessipn 1 minière s’avisèrent alors d’unie idée, qui, réalisée quinze ans-plus tôt, eût certainement sanvé les sociétés/ écrbuiéëS ; Ils fusionnèrent âype l’autre sbciété, enfermèrent.ainsi là COMPAGNIE ■ GÉNÉRAI, E nES ASPHAOTËS ;

Mise entre les mains, d’ingénieurs habiles, et n’ayant plus en face d’elle qu’un seul ennemi, la-côntre-façon, cette nouvelle société entra résolùinbnt en campagne. Elle/jouissait : d’une grande puissance financièrei ; elle en profita, pour, se créer un matérie ! perfectionné, au moyen duquel, elle pût simplifier les procédés