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phèresupérieure dans laquelle les protubérances se trouveraient soutenues ? y a-t-il une dépendance certaine, de cause à effet, entre les facules, les taches sombres et les protubérances ? les couches les plus basses de la chromosphère sont-elles, ainsi que paraissent le prouver les observations du P. Secchi, iet de M, Lockyer, injectées parfois de vapeurs métalliques, telles que celles, du magnésium, du barium, du fer, etc ? enfin à quelles causas précises est dû le renversement des raies du’speclre solaire ? Toutes ces questions et bien d’autres, qui constituent en définitive le problème si complexe de la constitution physique et ; chimique du soleil, sont encore bien difficiles à résoudre, et.la raison en est toute naturelle ; cela, vient de ce que les faits nouveaux d’observation qui surgissent d’une méthode encore imparfaitement appliquée e^ connue, paraissent quelquefois en contradiction les uns avec les autres, tandis, qu’en réalité, ils, sont peut-être simplement différents.. Avant donc d’en tirer aucune conclusion générale, ce qui ne< fuit qu’embrouiller la question, il faut les discuter à mesure qu’ils s’accumulent et faire un triage nécessaire, celui des faits positivement acquis d’avec les faits encore douteux.
Il faut aussi, comme Me Faye l’a dit avec juste raison, ne pas abandonner les méthodes anciennes, l’élude des mouvements et de la. forme des taches ; le côté géométrique du problème pouvant servir utilement de contrôle aux hypothèses suggérées par les résultats que donne l’analyse spectrale.
— Parmi les autres faits qui intéressent l’astronomie, il en est peu qui soient à comparer pour leur importance à ceux que nous venons de résumer. Nous citerons cependant les observations du passage de Mercure du 4-5 novembre 1868, celle de l’essaim d’étoiles filantes de la nuit du 13 au 14 du même mois, la découverte de onze nouvelles petites planètes, ce qui porte à. 10.9 le nombre de ces astres, aujourd’hui connus, composant la zone comprise entre Mars el Jupiter ; enfin Inobservation par M. Winnecke d’une comète qui a passe en juin au périhélie, et qui devait revenir, visible, dans le courant du mois où nous écrivions ces lignes, c’est à dire de septembre 1869 : nous ne sachions, pas qu’elle ail été observée. Voici les noms de quelques-uns des astres nouveaux, la date de la découverte de chacun d’eux et les noms des astronomes qui les ont-aperçus pour la première fois : cette liste complète aujourd’hui celle que nous avons donnée dans le yo lume précédent de l’Annuaire Encyclopédique :
Planète 99, de 13 ? à lie grandeur, découverte le 28 mai 1S6S, à Marseille, par M. Borelli.,
Planète 100, Hécate, de 11* à 12e grandeur, découverte l’Observatoire d’Ann-Arbor, le 11 juillet ÎSUS. par"Watson, et indépendamment, .le 14 juillet, à Clinton,
par M. Peters, . enfin le.- 17 juillet, à Marseille, nar M. Coggia. . -.
Planète 101, Hélène, do 9e à 10= grandeur, découverte à Ann-Arbor, le 15 août, par M, "Watson.
Planète 102, Miriam, de 11» a 12» grandeur, trouvée Clinton, "le22 août 1S6S, par M. Peters.
Planète 103, de 10" grandeur, vue le 7 septembre 1868, à Ann-Arbor, par M. "Watson.
Planète 104. de lie à 12c grandeur, découverte le 13 septembre 186S, à Ann-Arbor, par. M. "Watson.
Planète 105, de lie à 12« grandeur, vue le 16 septembre 1S6S, à Ann-Arbor, par M. Watson.
Planète 106, de 10e grandeur, découverte encore par le même astronome américain, le 10 octobre 1808.
Depuis ont été découvertes la 107e ; la planète 10S«, à Bilk (près Dusseldorf), par M. Lutber, le 1er avril 1869, et enfin tout récemment la 109e.
Le passage de Mercure sur le disque du soleil a. élé observé par un grand nombre d’astronomes ; il n’a guère offert d’autre intérêt que celui de la comparaison des déterminations des contacts. D’assez fortes divergences ont été reconnues, lesquelles tiennent soit à l’état du ciel, soit à l’état des instruments. Ce qui donne à ce fait une importance particulière, c’est que dès maintenant les astronomes se préparent à l’observation du prochain passage, de Vénus sur le soleil en 1874. Comme ce phénomène est très-rare (il se reproduira en 1882, et ensuite seulement un siècle plus tard), il sera indispensable qu’on se mette.en garde contre toutes, ■les erreurs possibles d’observation ; car on compte sur ces passages pour obtenir avec plus de précision la parallaxe du soleil ef sa distance à la terre, et contrôler de la sorte les valeurs. de cet élément déduites d’autres méthodes..
AMÉDÉE GuiLLEâlIN.
AUSTRALE. — VICTORIA, Capitaine général et gouverneur en chef, Sir J. H. T. MANNERS SUTTON. — Consul général de France à. Melbourne, M. le comte, DE CASTÊLNAU. -NOUVELLE GALLES DU SUD, Capitaine général et gouverneur en. chef, M, le comte DE. BELMORE, -■■ Consul de France à Sydney^ M. L.. F. SENTIS..-QUEEN’S LAND, Capitaine général et gouverneur en chef, M. SAMUEL. G. BLACKALL..— AUSTRALE, MÉRIDIONALE, Capitaine général et gouverneur en chef, Sir JAMES FERGUSOJÎ. ".^— AUSTRALE, OCCIDENTALE, Gouverneur et commandant enchef, M. F.A, WELD. — TASMANIE, Capitaine : général et gouverneur en chef, M. Du CANE.
Une circulaire du secrétaire d’état britannique pour les colonies a, dans le cours de ; l’été dernier, annoncé aux différents gouverneurs des États Australiens que. le gouvernement de la métropole est dans l’intention de retirer de l’Australie toutes ; les troupes, qu’il, y entretient, à l’exception d’un seul régiment d’infanterie, qui sera dorénavant ainsi distribué : Nouvelle Galles du Sud, 4 compagnies ; Victoria et Australie du Sud, chacune 2 ; Queen’sland et Tasmanîe, chacune 1 ; une batterie d’artillerie doit rester à Sydney, et le. gouvernement de Victoria peut en avoir une