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(830) escorté de deux régiments qu’on avait envoyés à sa rencontre ; après un séjour dans cette ville, [..puil’reçut de grands, honneurs, il se rendit, à
■ Lahore, où un grand durbar avait été préparé
! pour le recevoir. Il arriva ;ènfin le,27 à JJnibal-
"lah, et alla rendre visite au vice-roi, qui le, re- [ çut en, vrai monarque, asiatique, ; le comléde
; Mayo lui rendit ensuite sa visite. Les troupes
[ européennes et indigènes, furent passées en re-
- vue et exécutèrent leurs plus belles manœuvres ;
[ les Canons étincëlantssous les rayons du soleil
! défilèrent devant.l’émir ; le vice-roi lui promit l’amitié et l’appui delà.Grande-Bretagne, en lui
faisant prendre.’des engagements analogues, et I pourlui donner une preuye, non équivoque du vif intérêt que l’Angleterre lui, portait, il. lui , ’donna sa propre, épée, et lui remit, pour l’aider . dans ses- besoins financiers, . urie somme de . 120, QQO.livres (3 millions de francs), en lui promettant de renouveler tous les ans cette mar- , que ; de syrripatlde, laquelle le vice-roi joignit,
; pour ne pas s’écarter des usages asiatiques, des
[ présents dé toutes.sortes, d’une, valeur de
! 250,000 francs. Telle.a été F entrevue d’Umballâh,
dont la Russie s’est montrée profondément S irritée, à en juger par le langage que tinrent
; alors ses journaux. ALEX. BONNEAU.
; ; ÏSSTlïDT. — Nous allons passer en revue
les académies dont l’Institut est, composé renvoyant à.l’année prochaine l’Académie des beaux-arts, où il rie s’est passé rien de bien notable..
Séance générale et annuelle des cinq aça-
; démies. — Cette séance aeu lieu le samedi 14
août 1869,11, Claude, Bernard la présidait. Elle
! s’est ouverte par un discours du président ayant
! pour but là proclamation du grand prix biennal.
Cette, année c’était l’Académie des sciences
morales et politiques, qui. devait désigner les
ouvrages les plus dignes d’obtenir-cette haute
distinction. Elle a recommandé à l’attention de
l’Institut cinq séries de travaux remarquables
concernant ledroitetl’histoire,
—Ce sont. :’ 1° le -Répertoire, dé jurisprudence,
de feu M. Dalloz, ; 2° le pours de Code civil,
de M, Demolombe, doyen de la faculté de droit’
de Gaen ; 3° l’Histoire de la. Restauration, de
M. de Vieil-Castel ; i 0’ l’Histoire du règne de
. Henri’ IV, de M. Poirson ;, 5° l-Histqire de
France, de M, Henri. Martin.
C’est M. Henri Martin qui aété couronné. ■
Le prix dé linguistique, fondé par M. Volney,
aétédéc.erné au. Glossaire, des mots espagnols
et portugais dérivés de l’arabe, par MM. Dozy
et. Eng’elmann. ■.
Une médaille d’or, de la valeur de 1,500 fr., sera décernée en 1870, au meilleur ouvrage de philologie comparée., Des lectures : ont été ’faites ensuite, .par
■ 31. Charles Blanc, de l’Académie des beauxarLs, sur VEsthétique. des lignes ; par M. Baudrillart, de l’Acadérriie des sciences morales et politiques, sur le Luxe des vêtements en France au moyen âge ; sur l’État politique de l’Italie au moyen ;, âge, par M. Huillard-BréhoHes, de l’Académie des inscriptions. M. Camille Doucet, de . l’académie française, a récité une.gracieuse pièce de vers intitulée :. Mon voyagé, .
ACABÉMIE FRANÇAISE. — Nous -avons à-enregistrer. de nombreuses et regrettables pertes au. sein de l’A[cadémie française dans le cours des années 1868 et 1869. M. Viennet, déGédé le. 1,0 juillet 1«68, a.été remplacé, le 29 avrii1869, par M. le comte d’Haiissonville. M. Berryer ; l’illustre orateur, décédé le 29 novembre 1868, a été remplacé, le 29 avril 1869, ipar M- de Champagny. M..Empis, décédé le 11 octobre
1868, a été remplacé, le 29 avril 1869, par M. Barbier, l’auteur des ïambes. M. de Lamartine, décédé le 28 février 1869, a été remplacé par M. Emile Ollivier, le 19 mai 187,0. Enfin, M. Sainte-Beuve, décédé le 13 octobre
1869, a été remplacé, le 19 mai 1870, par, M.Jules Janin. •..
L’Académie française : a tenu sa séance : publique annuelle le 9 décembre 1869. M. Prévost-Paradol, "directeur de l’illustre, compagnie, présidait la solennité.
Le prix de poésie aété décerné à M. Édouard Grenier pour un morceau Intitulé : Sémeia. M., Grenier, s’emparant d’une coutume.touchante des juifs d’Orient, nous montre une jeune Israélite de Smyrne, choisie par toute sa, tribu pour passer la nuit seule sur une terrasse et attendre la visite mystérieuse d’un être divin qui doit là rendre : mère du Messie promis aux fils d’Abraham..La vierge, succombe aux élans de l’enthousiasme religieux qui la dévore. La composition de ce morceau, aux allures nobles et simples, révèle un beau talent littéraire.
Les prix Montyon, destinés.aux ouvrages les plus utiles aux moeurs, ont été décernés ; ï ? à M.Jules Girard, imaître de conférences à l’école normale, pour le travail intitulé : le Sentiment religieux en Grèce, d’Homère à Eschyle ; 2° à M. P. J. Sthal (Hetzel), pour le travail intitulé g Morale familière ; -3° :à M. Th. H. Martin, pour ■ le travail intitulé : Galilée, les droits de la science ; 4° àM. Ferraz, professeur de philosophie à.la faculté des lettres de Lyon, pour le travail intitulé : la Philosophie du devoir-y 8° à M. F. Lenormant, pour le travail Intitulé : Manuel, d’histoire ancienne de l’Orient ; 6° à M^e de Witt, née Guizot, pour l’ouvrage intitulé. : Scènes d’histoire et de famille ;, 1° à M™e Carraud, pour le livre intitulé : les Veillées de maître Palrigeon ; 8° à M. le Comte Anatole de Ségur, pour le poëme tragique intitulé : Sainte Cécile.
Pour le prix Gobert, les ouvrages-couronnés