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i’Frédéric’-Gharles obéit, et le :.9 décembre, à

« ’3 heures ; une, -partie du, 10e corps- arrivai t déjà sur le champ de.bataille ; mais-sans prendre

"■ ! ’ pârt/âu c ; pmbat, j, Le 3 ? corps ne tarda-pas luïméime à).venÎB renforcer, le- grand-duc. à Quant. auX’Bavarois ; GhJes : rënv :Oy ; a, le ; lfîét, h3 ;12.désenivre à : or]éansj ;6t ; quelque :-temps :’ après on les- réintégra dans-l’armée-du, prince royal do Prusse ;. Ils prirent/alors-posilion-entre-Arpajoni

;ét Cprbeil (24 ; désenivre)^/ -’■'.., /,

" :, irSi/la journée duiftinpùs^avait été ;.favorable, ’ ib’Sé.produisit, pendant,1a nuit, des incidents ; fâcheux. Trois attaques inopinées’de.l’ennemi.

. vinrent’déranger les-positions ; de notre : armée. Deux-régimën ts-.ha.nsôa tiqu ps’sféïaien t ’, em parés p.ar’surprisedéVériTon, :àfrextr, émité, des lignes :

; de Gliànzy ; sur l’adroite, /les. Bavarois.avaient’

pris.pqsséssiondù/villa’gpdéMer, tandis.qu’une. surprisses.massey.opérëe.-surnotre centre, — avait —eu pour résultat-l’occupation, de Beaugency par lès troupes ; allemandes, .qui, y éprouvèrent

û. de grandes përtes^/mais : Chanzy i avait refait

-.’ iimniédiâtemënt, i ùii, : peu plus fén ; arri ère, /sâligne dé’Cbmbatiét.le/ÎOîUné lJataille.plus terrible ;

; encore.’que les précédentes, s’engagea dès’huit
heuresdu.matin. L’ennemifutrépoussé ; jGhanzy

ayapréprisléit’illàgéd’Origny, enlevé la.veille, et nos Iroùpes ; couchèrent.cétte/foisïencore-’sur !

; leurs/positions ; La, bataille âvait/durjé jusqu’à

cinq-heures du soir ; L’artillerie française, qui venait ;.d’être renforcée, avait, pris ; une. part brillante ;àJailutte ;- et’les mitrailleusesïdonlion n’avaititiréjusqu’àiorsque-peu : départi, avaient ’ semëil.e désordre/etJa mort ; dans, lès. rangs de ! l’ennemi.. Les/Prussiens : commençaient à !dou- /ter de leur - fortune : et à concevoir de grandes craintes : pour l’ayenir. Le grand-duc : n’aurait p : erdù’pOurtanl, ’ !, suivânt eux, qiie4 :,000 : hommés dans. les., combats ;, du/ 7 au.10 décembre ; Ses trophées, pour ; employer le langage ! emphatique dès Allemands, avaient consisté en sept canons

■ et ; unémilraillëusé : :Il nous àvaitifaitj en outre, , SjOOO, prisonniers.. ;

■ ■.’ En, ordonnant, la.poursuite, contre : Chanzy ;

£, Fr.éâéric-Gharles :..avaitf’COnçu.Je.projet défaire

; toUrnerj ;ârmée ; ; françâise ; pa !r ;]a/riyé ; !gauGhe ; de]a, Loire. ■ Lé général : de Mânstein, aveu’ le

9 ? :Corps, fut chargè-deicette opération.

Legënëral de Mansteindescendit’.par Sâi.nt-Hilâire, Notre-Dame de Cléry, . Laillyv Saint-Laurent /des. Eaux, Nouanot Saint-Dié, jusquedâns les/environs de-Bbis^dont il.deva.it. S’emparer, pour seporler, delà, par, la rive droite, surJ’.arinéé /française, en tournant là forêt de Mardienoir. Le 9 décembre, .favant-garde.de ce corps eut un suçcès ; inesp.éré. ;.L’aclministralion.de la,

. guerre avait.comprislè-but que se proposait le général prussien en’Vbyantilesimouvementsde ses, trpupes sur la rive ; gauche.- Eiïe-s’ëtait empressée de faire occuper, fortement le château

..de Ghambordj qui permettait, ainsi, que son parc entouré de hautes.etfortes miu-aillês, d’arrêter la, marche, de l’ennemi., Le général : de —Morandy avait été ; chargé- de, la.défense, de-ce château.historique, avec ? un- détachement du —40e de marche, TUne. partie du régiment ides-mobiles dé la Charente-Inférieure, -et les francs ; ti-feurs montévidéens/ ; mais. le ;9, au, soir-, deux bataillons allemands, s’avançant, avec précaution et.usant, paraît*- !], ., d’une ruse déloyale, pénétrèrent tout à coup dans-l’enceinte ; Les francs.tireurs essayèrent, .dê résister, ; mais. la panique avait été ; si. grande ;.que : les-troupes /n’avaient ; songé : qu’à la fuite, et ; que le général de. Mpranrlyj, en.se, repliant sur Amboise, aban- / donna taiile/une/batterié ; dans la -, cour du. châiteam L’ennemi ; pulidonc arriver : sans ; obstacle devant..Blois. ;’ mais/on venait, de faire sauter

; une -arche dû pont ;. etisonimouvement’ se : trou- ’

ivait ;.par.- ce.fait-, arrêté. Le :10-, décembre, il meinaça-. layille !d’iun : bpmbaT, dement ; siellè ne réparait immédiatement lë !p, ont : ;.la, municipal !té hésitait ; ; maisr Gambetta.repoussa, énergique-’ / ment, laproposit’iondeSiAllemands, qui, après ■ avoir-jeté-sur là ville iquelquesiobus ; se dirigè-

• rent.en * partie.’Vers-Amboise, où ils rencontrèrent,

les mêmes- difficultés. Sun les, .instances. pressantes, de./Gambetta, et dcChanzy, Bour- ■baM, dirigea bientôt ; surrVierzon ;èt, sur ; Romo-

; rantin : uni corps-de-troupes qui, fit, ]âcher ; prisé

—aux.’ détachements - qui, ..concentrés à ; Vierzon. et. À : Gontros, pillaient tou£ ; le.bassin ; du-Gher ; TnaiS’sans, sauver Blois, car le mouvement.orîdonné par Bourbakl.n’eutJieu.qûeJe 12, et le 1,3, et le 12, la ; ville/ de-Blois, s’.ôtait rendue, à.uri détachementeduHO^corpsi.aïlemand, arrivé par la rive : droite. Les-Prussiens y. entrèrent le lendemainety /commirent des actes/nombreuxdeviolence et dé pillage. Hâtons-nous d’ajouter-que, 1 Blois-.. ne s’était- rendu, , et. que, le général Barry ne ; l’avait évacué, que.pour épargnera la villéundésastre/inutile, à.-la-suite delà retraite de Ghanzy/sur Vendôme..

Cégénéral ne-pouvait, rester, dans des positions-continuellement menacées, et le 11 au

soir, ilis’étaitidirigé, . avec toute-sôni armée, /sur Vendôme, sans que F.rédériorCharles s’en.doutât. , Lês-enviro, rtsde cette ville, fortement-aceiden. lëSj.lui, perme.iiaientdes’y établir fortement, et il mettait entrélui et l’ennemi Je Loir ctla Yèv-re, rivières bien petites/sans douté, mais dont repassage, présentait néanmoins certaines difficultés qu’on-pbûvait utiliser.,

— Dans la contrée.évacuée.par Chanzy et occupée, après lui ; par les Allemands, quel sombre et nayranl tableau ! les armées avaient toutdévoréjle sol était jonché de cadavres, ; les maisons de Beaugency se. trouvaient encombrées dé. blessés et de mprts, et les villages environnants présentaient : le même.spectacle..Le. correspond-