( 225 ) BANQ ( 226 ) mineurs, intcrdits, femmes marines ou 6tablisse- menls publics ; ces litres sont, par consequent, a pen prfcs immobilises. Tel est le resume des operations g^n^rales de la Banque de. France et des e" v^nements financiers ou 6conomiques qui ont exerce une influence di- recte sur cette grande institution ; nous comple*- tons cet expose par un tableau qui reproduit les variations mensuelles des principaux chapitres contenus dans les bilans ordinaires de la Banque de France. Voici ce tableau : MOIS Janvier t8Gl Fevrier Mars ,. Avril Mai Join Jnillet Aout, „ Septembre.. Octobre Novembre . . Decembre. . Janvier 1362 Especes millions
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■3?4
•385
-304
Poitefeuille millions 608 412 444 453 498 497 543 547 506 579 606 614 615 Avances anr millions 39 34 27 27 28 29 30 31 30 28 26 24 24 BASQUES ETRANGERES. — Nous al- lons,sous ce tilre,donner un apercu sur les opera- rations des banques des principaux Etats.' Banque d'Angleterre. — En 1861, les Amis- sions de banknotes ont a la fois 6 te moins consi- derables et ont pr6sent6 plus de fixity que Fannee pr£c£dente ; elles ont varie entre 25.2 millions liv. st. en fevrier et 29 millions en d&embre. Ces variations, soit en hausse, soit en baisse, iVont pas ele" aussi subites qu'en 1860: elles ont, pour ainsi dire, marcbe a pas comptes. Le relevl des bilans nous les fait voir, de fevrier a avril montant de 25.2 millions a 26.8 millions, etdescendre d'avril a juil- let a 25.6, pour remonter ensuite graduellement en decembre a 29 millions. En defalquant les notes de la reserve, bilan par bilan, du chiffre des emissions, Ton trouve que la circulation active des billets a varie entre un minimum de 19.1 mil- lions et un maximum de 21 millions liv. st. Les depots publics sont, de toutes les operations, celle qui pr£sente le plus de mobility ; ils ont vari6 entre uu mininum de 3.7 millions liv. st. et un maxi- mum de 7.5 millions liv. st L^cart entre les de- pots privets a 6t6 de 15.4 millions a 10.9 mil- lions liv. st. ; Faccroissement a ele - continu a coin- mencer du mois d'avril ; en decembre, ils depas- saient 13 millions liv. st. Les avances sur fonds publics, un instant comprimees (en fevrier) par Feievation du taux de Fescompte et reduites a 8.4 millions, ont ete assez promples a se relever; aprfcs avoir de nouveau flecbi en juin et juillet, elles sont revenues en aout a 10 millions liv. St., montant ensuite, grace aux abaissements succes- sifs du taux de Fescompte, a 10.8 millions liv. st. I/annee precedenle, elles avaient moins flecbi et s'etaient en meme temps moins eievees(l). ■ [) Pour base des appreciations qui precedent et qui suivent, nous avons pris, parmi les bilans hebdomadaires de la Banque de l'Angleterre, ceux du deuiieme mercredi de cbaque mois, la veiHe du jour ou la Banque de France dresse son bi- lan mensuel (2* jeudi de chaque mois). Annuaire ///. railltons 76 C4 55 52 61 54" 59 56 57 56 43 45 46 Avances au Tr6sor et bons millions 35 60 60 60 60 35 30 30 30 30 30 30 30 - Circulation millions '778 735 722 729 '744 713 731 757 757 766 728 715 762 Comptes courants TrSsor millions
- 82
' 136
E7
Particuliers millions 207 .195 166 * in
186 201 180 143 145 157 143 176
Edmond Pelletier Les operations d'escompte ont ete moins consi- derables qu'en 1860 ; les deux chiffres extremes du portefeuille avaient alors ete de 24 millions et de 19.2 millions liv. st,,landis que ceuxdel861 ne sont que de 21. 4 et de 16.3 millions. Depuis ie mois de juillet notamment, la decroissance a 6t£ continue. La situation generate des affaires s'e- tant a cette epoque am61ior£e ct affermie, le com- merce a mis a profit les a vantages que lui offrait Tescompte des autres etablissements de credit qui, au rebours de ce qui se passe sur la plupart des places du continent, est toujours au-de'ssous de ce- lui de la Banque. Cet tort a varte selon les cir- constances, de 1/2 a 2 p. 100. Le taux de Tescompte a ete Tobjet de 11 fixations (juste autantqu'en 1860), debutant a 7 et 8 p. 100 pour aboutir a 3 p. 100. A la fin de Pann6e precedente, la situation avait ete de nature a preoccuper conside'rablement la Banque. De septembre a decembre 1860, Ten- caisseetait tombe de 16.3 millions a 12.9 millions liv.st.jCe qui justifiait les snrel^vations succes- sives de Tescompte, porte a 7 p. 100. La decrois- sance de Tencaisse n'ayant pas cesse, la Banque alia, au commencement de 1861, jusqu'a 8 p. 100, ce qui dura un grand mois (14 fevrier-22 mars). L'encaisse s'etant ensuite releve de 11.4 millions a 12.1 millions liv. st., la Banque revint a 7 p. 100, et bientol apres (5 et 12 avril), elle reduisait l'es- compte a 6 et 5 p. 100. Les trfes-fortes expeditions de metaux precieux en Amerique le firent remon- ter au taux de 6 p. 100 , maintenu jusqu'au 3 aout ; depuis cette epoque jusqu'au 7 novem- bre, des diminutions successives de 1/2 p. 400 ont ramene le prix de Targent a 3 p. 100. Les craintes suscitees alors par le conflit du Trent ne changeaient rien aux conditions de fescompte, la Banque ne prenant conseil que de son encaisse, qui continuait d'etre tres-eiev6. Outre la Banque d'Angleterre, la loi permet h un certain nombre d'autres etablissements de