Le désir de tout savoir, de tout connaître, devient chaque jour plus général ; il explique le succès de l’Encyclopédie du XIXe siècle qui satisfait complétement à ce besoin de notre temps.
Un comité de Directeurs, composé de douze membres de l’Institut, a publié cette œuvre immense, que les journaux ont appelée la Grande Encyclopédie du siècle.
Dans sa nouvelle édition, que l’Annuaire encyclopédique est destiné à compléter tous les ans, on peut, grâce à une excellente Table méthodique, faire un cours particulier de chaque branche des connaissances humaines.
Tenant lieu de tous les ouvrages de science, d’économie politique, de littérature, d’art, d’histoire, de biographie, de géographie, de jurisprudence, de médecine, d’agriculture, de commerce et d’industrie, l’Encyclopédie forme, à elle seule, une précieuse bibliothèque, et procure une grande économie d’argent et de temps.
Sous deux gouvernements différents, les ministres de l’Instruction publique et de l’Intérieur ont souscrit à l’Encyclopédie du XIXe siècle pour 100 exemplaires, pendant que les journaux français et étrangers proclamaient sa supériorité sur toutes les autres encyclopédies.
Comme l’a dit le Journal des Débats, le prix d’une Encyclopédie forme sa première garantie. Celui qui se laisse déterminer par l’appât du bon marché s’aperçoit bientôt qu’il a acquis une œuvre incomplète et sans méthode, une compilation où fourmillent les erreurs, où manquent la biographie et les gravures. Or, dans un très-grand nombre d’articles, le lecteur le plus intelligent ne peut rien apprendre sans le secours des figures.
Les 55 volumes reliés, forment 28 tomes, y compris celui de la Table méthodique.
L’Encyclopédie contient la matière de 220 volumes, qui, sans gravures, coûteraient 1,650 fr.
