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LALITA VISTARA. — CHAPITRE VI

il n’y a ni froid ni chaud, ni brouillard ni poussière, quand le sol de la terre est couvert d’un gazon vert, épais et doux, le Seigneur des trois mondes, révéré du monde, après avoir bien examiné, juste au moment marqué, au quinzième jour de la lune alors en son plein, lors de la conjonction de l’astérisme Pouchva, le Bodhisattva étant descendu de l’excellent séjour du Touchita, ayant le souvenir et la science, entra dans le sein de sa mère ;

Le Bôdhisattva sous la figure d’un jeune éléphant entre dans le sein de Mâyâ-Dêvi (Mâyâ-Dêvî entourée de ses servantes)
Le Bôdhisattva sous la figure d’un jeune éléphant entre dans le sein de Mâyâ-Dêvi (Mâyâ-Dêvî entourée de ses servantes)
Le Bôdhisattva sous la figure d’un jeune éléphant entre dans le sein de Mâyâ-Dêvi.

par le flanc droit de sa mère livrée au jeûne, sous la figure d’un petit éléphant blanc à six défenses, à la tête couleur de la cochenille, ayant les dents comme une ligne d’or, ayant tous ses membres et leurs parties ainsi que des organes sans imperfection. Et y étant entré, il s’appuya à droite et ne s’appuya jamais à gauche. Mâyâ-Dêvi doucement endormie sur sa couche, vit en songe ceci :