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LALITA VISTARA. TABLE DES CHAPITRES
SORTIE DE LA FAMILLE
Le Bôdhisattva, avant de se faire religieux, demande l’autorisation à son père qui combat son désir et le fait garder à vue. — Les dieux et les génies s’entendent pour plonger la ville dans le sommeil et ouvrir les portes au jeune prince. — Le Bôdhisattva monte à minuit sur le haut du palais, et aperçoit les dieux qui l’attendent. Au même instant l’astre qui a présidé à sa naissance se lève. Reconnaissant à ces signes que l’heure est venue, le prince demande son cheval à son écuyer. Celui-ci cherche à dissuader son maître, en opposant les délices d’un palais aux austérités de la vie religieuse ; mais tout est inutile. — Les dieux, remplis de joie, plongent dans le sommeil la ville tout entière. Tout obstacle disparaît devant le Bôdhisattva ; conduit par les dieux il est déjà loin quand le jour paraît. Il congédie alors les dieux et renvoie sou écuyer avec son cheval. — Cependant, les femmes, en s’éveillant, ne voyant pas le prince, jettent de grands cris. — Le roi envoie des courriers à la poursuite de son fils. — Ils rencontrent l’écuyer, et reviennent avec lui. — Douleur du roi et de Gôpâ en apprenant ce qui s’est passé. 
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VISITE DE VIMBASÂRA
Le Bôdhisattva après s’être revêtu des habits religieux, visite en passant plusieurs personnages, et arrive à la ville de Vâiçali. — Il se met sous la direction d’Arâta Kâlâma ; mais s’apercevant bientôt qu’il n’a plus rien à apprendre de ce maître, il s’en va dans la capitale du pays de Magadha. — Un homme du palais va dire au roi qu’il est arrivé un personnage extraordinaire. Le roi va visiter le Bôdhisattva et, charmé de son entretien, lui offre la moitié de son royaume. — Le Bôdhisattva le remercie et va s’établir sur les bords de la rivière Nairañjanâ. 
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PRATIQUE DES AUSTÉRITÉS
Le Bôdhisattva va trouver Roudraka, et s’entretient avec lui sur quelques points de doctrine. Il a bientôt épuisé le savoir de ce maître et se dispose à le quitter. En voyant la facilité du Bôdhisattva à comprendre la doctrine de Roudraka, cinq disciples de ce dernier le quittent et suivent le Bôdhisattva à Gaya. — Les trois comparaisons auparavant inconnues. — Le Bôdhisattva passe en revue les pratiques de toutes sortes par lesquelles les ascètes croient arriver au bonheur ; et s’apercevant qu’ils font fausse route, il prend la résolution de n’en imiter aucun. — Austérités du Bôdhisattva pendant six ans. Il devient si maigre et si abattu, que les dieux effrayés craignent qu’il ne meure. — Ils préviennent sa mère qui se rend près de lui. — Le Bôdhisattva reconnaît à peine sa mère, tant il est affaibli ; cependant il la console et la renvoie. — Les gens du voisinage, en voyant le corps amaigri du Bôdhisattva, le prennent pour un esprit des cimetières. 
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