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LALITA VISTARA. — CHAPITRE XII

(dans la numération des atomes subtils), il y a ici, dans le Djamboudvipa, sept mille Yôdjanas ; dans le pays de Gaudana, huit mille Yôdjanas ; dans le pays de Poùrvavidèha, neuf mille Yôdjanas ; dans le pays d’Outtarakourou, dix mille Yôdjanas.

Avec cette entrée (dans la numération des atomes subtils), eu commençant par cet ensemble du monde composé de quatre continents, où se trouvent les cent Kôtis des grands océans de l’ensemble du monde composé de quatre continents, il y a : les cent Kôtis de Tchakravàlas et de Mahâ Tchalcravâlas, les cent Kôtis de Soumêrous, rois des monts ; les cent Kôtis de dieux Tchâtour MahâRàdjikas ; les cent Kôtis de Trâyastrimçats ; les cent Kôtis de Yàmas ; les cent Kôtis de Touchitas ; les cent Kôtis de Nii-mânaratis ; les cent Kôtis de Paranirmitavaçavartins ; les cent Kôtis de Brahmakàyikas ; les cent Kôtis de Brahmapourôhitas ; les cent Kôtis de Brahmapârcbadyas ; les cent Kôtis de Mahàbrabmas ; les cent Kôtis de Parîttàbhâs ; les cent Kôtis de Çoubhakritsnas ; les cent Kôtis d’Anabhrakas ; les cent Kôtis de Pounyaprasavas ; les cent Kôtis de Vrihatphalas ; les cent Kôtis d’Asañdjñisattvas ; les cent Kôtis d’Avrïhâs ; les cent Kôtis d’Atapas ; les cent Kôtis de Soudrïças ; les cent Kôtis de Soudarçauas, et les cent Kôtis de dieux Akanichthas, ce qui est dit l’ensemble étendu et développé des trois mille grands milliers de mondes. Ce qu’il y a de centaines de Yôdjanas d’atomes subtils dans cette masse de trois mille grands milliers de mondes, ce qu’il y a de milliers de Yôdjanas, ce qu’il y a de Kôtis de Yôdjanas, ce qu’il y a de Niyoutas, de Yôdjanas, comme plus haut (p. 134), tels sont tous les calculs de la principale essence des Yôdjanas. Combien y a-t-il de poussière d’atomes subtils ? Il parla ainsi et ajouta : Le calcul de cette numération étant dépassé, c’est la tin du calcul, dit-on, et ce qui est incalculable. Voilà ce qu’il y a d’atomes subtils les plus incalculables dans la masse des trois mille grands milliers de mondes.

Pendant que ce chapitre de la numération était enseigné par le Bôdhisattva, le grand arithméticien Ardjouna et toute la foule des Çâkyas furent remplis de contentement, de joie, de plaisir et d’admiration ; et tous, chacun de son côté, se tenant debout avec des vêtements et des ornements qu’ils avaient déposés, rendirent hommage au Bôdhisattva. Alors le grand arithméticien Ardjouna prononça ces deux Gâthâs :