Bôdhisattva. Alors, par la bénédiction du Bôdhisattva, pour ces enfants auxquels on faisait apprendre l'alphabet, lorsqu'ils prononçaient la lettre a, sortait la phrase : tout composé n'est pas durable (anitya sarva sanaskara). La lettre à étant prononcée, sortait la phrase : utile à soi l't aux autres (âtniaparahita). La lettre i : le grand développement des sens (indriyavâipoulya). La lettre î : l'abondance des calamités (itibahoulain). La lettre ou : le monde abonde en malheurs (oupadravabahoulam djagat). Li lettre où : le monde n'a rien de bon (ofmasattvaiïdjagaf). La lettre è : du désir nait le péché (èchanâsamutthânadôcha) La lettre ai : la vénérable voie est la meilleure (âirapathah çrèyân). La lettre ô : la sortie du courant (ôghôttara). La lettre Au : la puissance surnaturelle (âupapâdouka). La lettre am : la production de ce qui n'est pas inutile (amôghôtpatti). La lettre ah : la marche vers le couchant (astangamana). La lettre ka : l'entrée dans la maturité complète de l'œuvre (karmavipâkavatârana). La lettre kha : toute loi (cou dition) est pareille à l'éther (khasamasarvadharraa). La lettre ga : profonde est la loi de l'entrée dans la production des causes connexes (gambhîradharma pratîtya samoutpâda). La lettre gha : la destruction du trouble, de l'ignorance, de la taie épaisse (ghanapadalâvidyâ môhândhakâra vidharaana). La lettre nga : la purification complète des membres (atîga viçouddhi). La lettre tcha : la voie des quatre vénérables vérités (tchatour ârya satyapatha). La lettre tchha : l'abandon du désir et de la passion (tchhanda râga prahâna). La lettre dja : le dépassement complet de la vieillesse et de la mort (djarâ marana samatikramana). La lette djha : la défaite de l'armée de celui qui a un poisson sur son étendard (djhachadhvadja balanigrahana). La lettre iïa : ce qui fait connaître (djnâpana). La lettre ta : la coitpure complète de la route (patôpatchhèda). La lettre tha : demande de ce qu'il faut rassembler (thapanîyapraçna). La lettre da : la destruction du trouble et de Mâra (damara mâranigrahana). La lettre dha : les régions impures (nn"dhavichayâs). La lettre na : subtile est la corruption naturelle (anou klèçâ). La lettre ta : la non -division de l'iiomogène (tathâtâsambhèda). La lettre tha : l'énergie, la force, l'impétuosité, l'intrépidité (thâma pour) sthâmabala vèga vâiçâradya). La lettre da : le don, la discipline, la restriction (des sens) et l'héroïsme (dâna dama saiiyama sâuratya). La lettre dha : la richesse des Aryas divisée en sept (dhanam âryânâm saptavidham). La lettre na : la con-
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ANNALES DU MUSÉE GUIMET