Page:Annales du Musée Guimet, tome 6.djvu/111

Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE VII

Ainsi, Religieux, dix mois étant passés, et le temps de la naissance du Bôdhisattva étant venu, trente-deux signes précurseurs apparurent dans le parc du roi Çouddhôdana. Lesquels (au nombre de) trente-deux ? Toutes les fleurs, entr’ouvrant leurs calices, ne s’épanouissaient pas. Dans les étangs, les lotus bleus, jaunes, rouges et blancs, entr’ouvrant leurs boutons, ne fleurissaient pas. De jeunes arbres à fleurs et à fruits s’étant élevés du sol, entr’ouvrant leurs boutons, ne fleurissaient pas. Huit arbres précieux apparurent. Vingt mille précieux trésors ayant surgi, restèrent visibles. Dans l’appartement intérieur, des rameaux précieux apparurent. Des eaux de senteur froides et chaudes, imprégnées de parfums suaves, se mirent à coulât Des flancs de l’Himavat, les petits des lions étant venus joyeux à Kapila la ville excellente et ayant trois fois tourné autour en présentant le côté droit, s’arrêtèrent aux seuils des portes sans faire de mal à aucun être. Cinq cents jeunes éléphants blancs étant venus, touchèrent les pieds du roi Çouddhodana avec le bout de leurs trompes. Les enfants des dieux avec leurs ceintures attachées, furent aperçus allant et venant dans l’appartement intérieur du roi Çouddhodana. Suspendues dans l’étendue des deux et montrant la moitié de leur corps, les filles de Nâgas furent aperçues tenant les divers ustensiles des sacrifices. Dix mille filles des dieux ayant à la main des éventails de queue de paon apparurent immobiles dans l’étendue des cieux. Dix mille urnes pleines furent aperçues faisant le tour de la grande ville de Kapilavastou, en présen-