Les Vetâlas que ce texte enseigne le moyen de conjurer sont des mauvais génies, des génies impurs qui hantent les cimetières et entrent dans les corps morts pour les animer momentanément. Ils semblent être ici le type des êtres malfaisants ; car bien que des Vetâlas déterminés et même dénommés soient en scène dans notre texte, il y est aussi question de diverses autres espèces de mauvais génies.
Ce texte est difficile ; il renferme des termes peu connus, présente des détails bizarres ou obscurs. Je n’ai pas trouvé la clef de toutes les énigmes qui se présenteront, et je prie le lecteur de ne pas être trop étonné s’il trouve certains membres de phrase peu intelligibles.
En langue de l’Inde : Arya sapta vetâla Dhârani. En langue de Bod : Hphags-pa ro-langs vdun pa j̈es bya-vai gzungs. (En français) : sublime Dhârani intitulée sept Vetâlas.
Adoration à tous les Buddhas et Bodhisattvas
Voici le discours que j’ai entendu uns fois : Bhagavat résidait à Râjagṛha, sur la montagne du pic des vautours avec une grande assemblée de douze cent cinquante Bhixus. Le Çramana Âyusmat Ananda était assis près de lui en arrière.