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XI
PRÉFACE

La lecture est seulement rendue plus facile et plus commode. Presque toujours j’avertis dans les préambules qui précèdent les divers articles que les divisions et leurs intitulés sont le fait du traducteur et ne figurent pas dans le texte original. Mais il était utile de prévenir le lecteur d’une manière générale, comme je le fais ici.

La nature de ce volume, les circonstances dans lesquelles il a été formé ne permettaient pas d’y faire entrer autre chose que des traductions du tibétain. Cependant il était impossible de n’y pas intercaler des traductions du pâli, quand les textes tibétains correspondent à des textes pâlis dont ils s’écartent à peine. Une de mes visées principales dans mes études sur le Bouddhisme ayant été de rapprocher des textes qui proviennent de littératures différentes, et spécialement des textes pâlis et tibétains, je ne pouvais guère me dispenser de donner parallèlement la traduction des textes tibétains et pâlis dont l’identité est presque complète. Aussi n’y ai-je pas manqué. Mais il est des textes en langues diverses trop dissemblables pour être traduits parallèlement, trop semblables pour qu’on néglige de les rapprocher les uns des autres. Ne pouvant les introduire dans un recueil de fragments du Kandjour, et ne pouvant me résigner à n’en tenir aucun compte, je me suis décidé à les mettre à la suite en appendice. Il n’est pas un des textes dont se compose cet appendice qui ne puisse être rapproché utilement d’un ou de plusieurs des textes tibétains dont la traduction forme le gros du volume.

Sauf le premier des articles qui composent l’appendice (article formé de plusieurs versions parallèles dont une était connue par la traduction du Lalitavistara de M. Foucaux), tout y est nouveau. Du moins, je n’ai publié auparavant la traduction d’aucun de ces morceaux, et je ne sache pas que quelque autre m’ait devancé en cela.

Le système de transcription que j’ai adopté est celui qui est esquissé dans la préface de l’analyse du Kandjour et du Tandjour insérée dans