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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

quelques notes explicatives. Je me proposais d’ailleurs de mettre à la fin du volume des tables où je présenterais, sous une forme plus appropriée à nos habitudes, certaines données assez bizarres de nos textes, et où je réunirais comme en un faisceau certains détails analogues et s’éclairant les uns par les autres, mais épars. Une table analytique et une table des noms propres renfermant d’assez grands développements devaient donc dans ma pensée compléter et expliquer le recueil.

Je n’ai pas exécuté ce plan dans son entier. La table analytique a pu être faite, et on l’a jointe au volume. Mais la table alphabétique a été commencée, non achevée. Elle avait le double inconvénient de prendre beaucoup de place et d’exiger beaucoup de temps. Si j’avais persisté, l’apparition du volume aurait subi un retard considérable et la table aurait été incomplète. J’y ai donc renoncé. Je n’abandonne pourtant pas absolument ce travail. Je me propose de le continuer à mon loisir ; et je verrai, quand il sera achevé, quel parti il sera possible d’en tirer. Les textes dont j’offre la traduction sont plus ou moins hérissés de noms tibétains. Ces noms ayant une forme assez rébarbative et n’étant d’ailleurs que des traductions de noms sanskrits, je me suis fait une loi de donner, presque sans exception, tous les noms sous leur forme sanskrite, forme quelquefois connue avec certitude, le plus souvent rétablie par conjecture. Ordinairement, et, dans le dernier cas, toujours, je donne en note le terme tibétain fourni par le texte.

Pour rendre les morceaux traduits plus clairs et d’une lecture plus commode, j’ai pris sur moi d’y introduire quand ils sont un peu longs, des divisions et mêmes des intitulés qui ne sont pas dans le texte original.

Cette précaution a été généralement omise dans les morceaux réimprimés ; mais elle n’a été négligée dans presque aucun de ceux qui paraissent pour la première fois. Il n’y a là aucune altération du texte.