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DISCIPLINE

Sous la rubrique discipline, je réunis les huit cas de prohibition suivants :

I. Prohibition d’admettre dans la confrérie les candidats non autorisés par leurs père et mère (formulée à doux reprises et dans deux circonstances différentes avec réserve).

II. Prohibition d’y admettre quiconque a tué sa mère ou son père.

III. Prohibition d’y admettre le meurtrier d’un Arhat.

IV. Prohibition d’y admettre celui qui a cherché à y semer la division.

V. Prohibition d’y admettre celui qui aurait répandu le sang dans une intention malveillante pour le Tathâgata (cas obscur ; il s’agit sans doute de blessures faites au Tathâgata ou à ceux de sa suite).

VI. Prohibition d’y admettre quiconque s’est rendu coupable de l’un des quatre grands crimes (impureté — meurtre — vol — persuasion fausse qu’on a trouvé la vérité et la perfection).

VII. Prohibition aux membres de la Confrérie de se frotter le corps de briques en se baignant, modifiée par la permission de s’en frotter les pieds.

VIII. Défense de s’enduire les dents de chaux.

Les six premiers cas relatifs à l’admission dans la Confrérie se trouvent dans la première partie du Dulva, la discipline proprement dite (Vinayavastu), les deux derniers font partie de la réglementation extérieure ; ils se trouvent dans la troisième partie du Dulva « les minuties de la discipline » (Vinaya-xudraka-vastu).