l’Avesla même ol jusque dans lo Parsisme, où le sacrifire sanf,’lanl s’est
conlinui ; jusque dans les derniers temps, dans VAtas/i zo/ir’. I.a question
estdoncdesavoiisi les Achéniénides connaissaient déjàleculledu llaoïna.
Ce culte n’est mentionn( expressément que dans des textes postérieurs h
Alexandre, spécialement dans le traité d’Isi.s et Osiris. Mais deux choses
rendent très vraisemblable son existence ancienne :
i" L’usage du Baresman, qui est inséparable du sacrifice de ilaomadans
le culte moderne et auquel fait allusion Dinon ’, contemporain de Philippe.
2" L’ensemble des mythes de Haoma, qui sont parallèles à des mythes
védiques de Soma et se présentent sous des formes trop différentes des
formes indiennes et trop spéciales pour qu’il soit possible de les considérer
comme empruntées.
Ainsi la Perse achéménide possédait une religion dont les traits principaux étaient :
Dans l’ordre dogmatique : le dualisme ’ ; la lutte d’Ormazd et d’Ahriman durant douze mille ans. la défaite finale d’Ahriman, la résurrection. Le culte d’un certain nombre do divinités naturalistes, et entre autres de Mithra et d’Anàhita.
Dans l’ordre moral : le culte de la vérité, de la famille, du travail, de l’agriculture.
Dans l’ordre liturgique et légal : le sacrifice sanglant, le sacrifice non sanglant de Haoma ; certaines lois de pureté protégeant les eaux, le feu, la terre. La défense de briller ou d’enterrer les morts. Ce ! ensemble de doctrines était mis sous le nom d’un sage nommé Zo. roaslre (Zarathushtra’l. Celait l’œuvre des Mages, prêtres de la Médie. et Zairivairi, continuer à offrir le sacrifice sanglant (Yl. V, 108, 112). D’autre part le sacrifice sanglant a subsisté dans VAtnxh zo/ir. Enlin il est difficile d’admettre que lo culte de Haoma soit une innovation récente. 1. Vol. II, 154, note 39 ; 254, note 09.
•2. Tîj ; ;xavTî’. ; sr.îl Mr,5 :j ; piôh :; ).xi-.ijiz(ix : (Windischmann. Zoroas(rtsc/ie Studien, 276, note 1). — 11 s’agit ici du Barsom non comme instrument du sacrifice, mais comme instrument de divination : il était, en eflel, employé dans les épreuves judiciaires {Artr.sHi-iA- varih Dinknrt, VllI, 19. 38 ; 20, 12). 3. D’après Damascius. s’il faut prendre ; la lettre ses expressions, la réduction