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ZEND-AVESTA : SPÉCIMENS PARSIS. — NAMAZI ORMAZD

On’il vienne a l’Ame de rimmorlel Z.iiliislil, le S[)i(amide, ;iu >aiiit l’iùliur ; qui a reçu d’Hôrma/d dans toule sa purelé la pure Kelij,’ion Mazdéenne el l’a apportée aux Paoiryù-lkaêsha. ’ Les justes qui sont venus à ce Myazda, qui ont pris part à ce Mya/.da, puissent-ils, pour chaque pas, se rapprocher de 1 ,200 pas du Paradis resplendissant, le Garôllimàn.

(Juand ils s’y rendent, puissent augmenter leurs mérites ! Quand ils le quittent, puisse se déracirer d’eux le péché ! Que le maudit Ganù Minùi soit anéanti !

Que ce monde soit bon, que l’aulre monde soit heureux ! Qu’en fin de compte la vertu l’emporte !

Que mon âme entre au Garothmàn !

Soyez sauvés ! — Vis longtemps !

Atha jamyàt yatha âfrînâmi. Qu’il advienne selon ce vœu de moi ! Humatanâm ’.

3.— NAMAZI ORMAZD

Prière à Orniazd.

t , Prière au Créateur Ormazd, brillant et glorieux ;qui connaît tout, savant ; puissant et qui rend puissant ; qui sait pardonner et qui pardonne ’ ; qui nous donne tout bien, nous conserve tout bien, qui écarte tout mal : 1. Cf. la fin de VAogemaidê (p. 166, §§ 106 sq). 2. Voir plus liant, p. cvii.

3. Avahlislthldr avak/ishài/is/tnigar ; avakhshiddr est traduit hamêsha bidùr u toujours éveillé », dans le F.exique Saciiau (p. 839,6) : c’est une erreur du lexicoiçraphe ou du manuscrit ; le mot et d’autres de la famille se retrouvent dans le Sliikan ijumàttt au sens de miséricordieux : avakhshniddr, raxàkartar ; avakhs/uiind. ksliamàpara ; avak/i$/iàis/mi, pralipAlana ; arnkhshàis/iii’igar, khslianiApara. Tir Andaz traduit les deux mots hakhshanda bakhs/idi/ish kumiDda, ce qui donne rétyniiiloi ;ie et la l ecture vraie des deux mots : ’dhakhshiddr, ’dbak/ishdyish nigar. Va initial du pelilvi pouvant être d aussi bien que a.